Evaluation et autoévaluation

Quels espaces de formation ?      

Conférence 3  |  Vendredi 11 janvier  |  09:45 -10:30

L’espace historique de deux maîtresses infidèles : la note et la classe !
Pierre-Philippe Bugnard, Université de Fribourg

Si les sciences de l’éducation considèrent que «la formation à l’évaluation représente un enjeu important» (Thématique du colloque), c’est qu’elles s’interrogent sur l’efficacité des efforts accomplis pour transcender la logique de la notation scolaire. 
Les concepteurs de l’examen, à l’âge classique, n’ont certainement jamais pensé qu’une “note” puisse conduire au partage promus / redoublants à partir d’un quotient scolaire appelé “moyenne” ! Pas plus que la “classe” devienne le lieu d’encadrement d’un groupe d’élèves du même âge appelés à faire en même temps la même chose sur une année de programme ! Pourtant, un enseignant d’aujourd’hui pourrait très bien dire à son élève : « Avec les “fautes” que tu as faites, la “note” de la “copie” d’ “examen” que j’ai “corrigée” te donne une “moyenne” qui te fera “redoubler”  ton “année” ! »
La note et la classe n’apparaissent-elles pas en maîtresses infidèles ? Maîtresses parce qu’elles ne font ni l’une ni l’autre partie d’un contrat pédagogique ; infidèles parce qu’elles trompent les idéaux de différenciation et d’évaluation.http://www.sr-hepfr.ch/admee/home/fiche_contribution.php?id=87
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