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Dienstag
Mär062012

A CRASHED BLACKBIRD CALLED ROSEHIP - informations en français

foto jonathan owadia

 

MOTS

 

"il fallait bien venir du fertile et fou terreau st. gallois pour rêver d’un improbable amalgame entre LCD soundsystem et nancy&lee. l’electro organique de A CRASHED BLACKBIRD CALLED ROSEHIP suinte la folk précieuse. johnny cash hanté par un fantôme digital. june carter revêtue d’un scintillant manteau de néons. ACBCR, ou quand la country gothique s’éveille aux sons d’une ville électronique."

FOR NOISE festival / lausanne pully - 22-24.8.2013

 

premier album "HEROES WON'T WORK" sorti le 9 novembre 2012

Des berceuses pour ceux qui oublient parfois de se réveiller: A travers le
voile cotonneux qui recouvre l’univers parallèle de A Crashed Blackbird
Called Rosehip notre monde semble d’être au plus un bruit de fond. Leur
premier album est une sorte d’oeuvre d’art acoustique, sauf qu’elle ne
comporte pas les couleurs de l’arc-en-ciel.

Dominik Kesseli et Marie Malou mettent en oeuvre leurs idées musicales en noir et blanc. La dissonance fait partie du concept. Sur des beats traînants, les nuances électroniques grésillent, le synthé couine, la guitare électrique tamisée danse, les trombones ronronnent et les flûtes et autres instruments suivent leur appel. Au final, c’est une affaire plutôt inerte: On reconnaît à peine la musique à travers le brouillard. Mais le duo Saintgallois recouvre un éventail d’émotions d’une largeur impressionnante en utilisant très peu de ressources. ACBCR passent d’une nonchalance d’un dimanche après-midi pluvieux par la dramaturgie angoissante d’une BO de David Lynch tout en gardant deux voix dans lesquelles on voudrait se blottir. Et juste quand on a commencé à s’habituer au rythme ralenti, ça s’accélère - pour s’arrêter de manière nette peu après. Il reste plus que les deux voix, perfectionnant leur contraste en harmonie et répétant des fragments de phrases à propos de toutes les nuances de l’amour.L’écho des mantras mélancoliques reste collé dans la mémoire tel des bribes de brume.

Mais au passage : C’est qui en fait, Rosehip ?
Rosehip était une fois un groupe de musique. Un vrai, avec répartition du travail, structure des chansons et tout et tout. Puis un jour la musicienne Marie Malou invite un certain Dominik Kesseli à venir tambouriner avec elle. C’était il y a cinq ans. Un peu plus tard Rosehip se dissout, mais la chanteuse s’embourbe dans des expériences musicales avec le percussionniste de Stahlberger, tout ça sous un nom d’une longueur épique : A Crashed Blackbird Called Rosehip. A partir de printemps 2010 ils se produisent sur diverses scènes, dont celle du Kulturfestival St.Gallen, du DRS Kulturcafé, du Ono à Bern…
Radio Kanal K élit leur démo « album du mois ». Et on imagine que les 13 chansons de « Heroes Won’t Work » subiront le même sort. Elles ont été enregistrées sous la gestion de Michael Gallusser (guitariste de Stahlberger) et le mastering a été confié à Dan Suter. Le résultat est troublant, bouleversant, bizarre. Mais vachement bon! (Marco Rüegg)

 

MUSIQUE / MEDIA

écouter la musique / regarder les vidéos

 

sonotone - webzine musical suisse-romand, 17.1.13

Le nom dit déjà beaucoup. Chez ce duo Saint-Gallois, on appelle donc cynorrhodon les merles accidentés. Pourquoi pas. Il s’est bien trouvé, jadis, des musiciens pour appeler quête une tribu. Mais un nom à ce point abracadabrantesque, lyrique aussi bien que pontifiant, il n’y avait guère que And You Will Know Us By The Trail Of Dead pour faire mieux. Heureusement, une fois passé l’aspect discutable de la forme, le contenu se révèle plus qu’intéressant. Il y en a pour tous les goûts sur ce long disque (près d’une heure), mais principalement pour les amateurs de musique narrative au climat sombre, sur un axe Nick Cave - Tindersticks. Les ambiances se succèdent pourtant, étonnamment diverses, de la ballade désargentée (What Good, la très belle Living In A Pocket) aux hymnes de cabaret électro-déglingué (The Cowboys), à l’épique do-it-yourself façon Fanfarlo (A Ghost Story, The Unspoken Truth) et même à l’électro minimale (Maybe). Le duo n’hésite pas à faire fonctionner l’alternance des voix et des registres de puissance, quitte à se faire parfois agressif (Fight Again pt. I) ou inquiétant, comme chez Timber Timbre. Finalement le seul point noir du disque, comme sa description générique le reflète, c’est d’être assez peu digeste, de par sa longueur et sa diversité. Mais on aurait tort de se plaindre trop longtemps de tels défauts, qui après quelques écoutes se transforment évidemment en qualités.

 

chronique publiée par disc-à-brac, 11.12.13

Sous cet étrange patronyme à rallonge se cache l’un des duos les plus intéressant de la scène musicale alémanique, Saint-Galloise pour le coup. Batteur de renom ayant œuvré avec de nombreuses formations telles que Stahlberger ou Kaltehand & Natasha Waters, Dominik Kessel mêle ici son talent à celui de la chanteuse-bricoleuse Marie Malou. La symbiose semble totale sur ce Heroes Won’t Work, où – à l’exception des deux voix égrainant des bribes d’amourettes déçues – on ne saura jamais qui fait quoi. Le digital et l’analogique, les cuivres et les percussions, un piano léger et un Moog souterrain se répondent indéfiniment. Et ses nombreux sons s’imbriquent pour créer un fond sonore plus dense que le silence d’une nuit noire, sur lequel vient se projeter l’image de rêves brumeux. Berceuses électroniques et krautrocks puissants oublient ici leurs structures pour former une plongée en eaux troubles, que le duo conseille à propos d’écouter casque sur les oreilles.

 

radio/télé

écouter l'interview sur couleur3 - el blablo - 28.11.12

écouter l'interview sur rts la première - paradiso - 18.12.12

regarder sur la télé - la culture - 28.11.12

 

polafoto jonathan owadia

>> je suis le roi de tes dunes / je suis la reine de tes vagues / je suis la princesse qui est morte / et le prince qui va s'enfuir / dans tous les coins de ton âme / et toi tu es mon dieu / si tu veux... <<