Reconnaissance de la Course de la Tour de Sauvabelin - (5 km) le mardi 17 mai 2011
Le plan officiel du parcours.
Petite reconnaissance du parcours en cette fin d’après-midi ensoleillée sur les hauts de Lausanne. Au programme: un tour en marchant avec repérage des pièges et séance photos. Puis un tour supplémentaire, mais cette fois en courant. Et bien je ne me souvenais pas de la difficulté de cette course. Et la tour, égale à elle-même, plantée droite comme un «I» dans la forêt. Ce ne sont pas moins de 151 marches qu’il faudra gravir jeudi 19 mai.
Le départ de la reconnaissance, donc de la course, se fait sur la place des fêtes de Sauvabelin, endroit emblématique car cet endroit marquait la fin de l’année scolaire le deuxième mardi du mois de juillet. Ce lieu est aussi à quelques centaines de mètres de l’arrivée de l’ancien funiculaire qui reliait Le Vallon à Sauvabelin au siècle dernier. L’histoire du funiculaire du Lausanne–Signal commence en 1885. Mais son inauguration date du mercredi 18 octobre 1899. La première course du funiculaire a lieu à 14h08.
La gare au départ du Vallon, toujours existante mais ne servant plus que dépôt.
Quarante-neuf ans après cet heureux événement, lors de la fête du bois de 1948, le funiculaire effectue le nombre exceptionnel de 115 courses au lieu des 28 (ou 29 ?) prévues ce jour à l’horaire
Et la gare d’arrivée, disparue de nos jours.
A cause de problèmes financiers et par manque de fréquentation (en autre en raison du développement de l’automobile). La dénivellation entre les deux stations est de 114m. L’altitude de la gare du Vallon est de 450m, celle du Signal de 564m. La ligne présente une pente maximale de 28% dans le haut du tracé. La durée du trajet est environ de 4 minutes (mesurée le jour de l’inauguration).
Le tracé du funiculaire.
Le dimanche 31 octobre 1948, dans une relative discrétion (seuls 7100 passagers ont été transportés ce dernier mois), le funiculaire effectue sa dernière course. Le personnel place sur l’une des voitures une pancarte « 1898-1948 - Honneur au passé ».
Un billet aller-retour de troisième classe entre 1900 et 1930.
La ligne sera démontée du le 26 juillet au 16 août 1949.
Dès 1809, il est organisé une fête au Bois de Sauvabelin (d’où le nom de Fête du bois). Cette fête a lieu chaque année le deuxième mardi de juillet. La fête marque la fin de l'année scolaire et chaque début de juillet, un long cortège accompagné de fanfares monte au bois. A Sauvabelin sont installés des stands, des carrousels et autres attractions foraines.
Dès 1850, les écoliers des écoles primaires de la ville se joignent aux collégiens. Le 8 juin 1879 de cette année, deux mille écoliers défilent dans les rues de la ville, portant fanions et drapeaux aux couleurs de Lausanne. Ce fut un grand succès. La fête du bois des écoliers ne connut que fort peu d'interruptions: de 1915 à 1922, ainsi qu'en 1940 et 1942 à cause de la guerre.
C’est une course rapide sur un terrain vallonné. La difficulté majeure est bien évidement l’ascension de la Tour de Sauvabelin avec ses 151 marches. La longueur du parcours est de 5 kilomètres. On y trouve nombreux revêtements différents comme des chemins de terre, cailloux, racines, bitume.
Le début du parcours sur la place des Fêtes.
Ca débute immédiatement par une descente.
Au bas de la descente, on tourne à gauche.
Petit bout à plat avant de tourner sur la droite
Passage sur un pont et première montée avec racines et cailloux.
Ca monte toujours.
On tourne à droite avant…
…d’amorcer une descente qui est la bienvennue.
Un des rares passages à plat.
Nouvelle petite montée.
Passage au 1er kilomètre.
L’amorce de la montée la plus raide, heureusement pas trop longue.
On est sur la route de la Chocolatière, ce sera la partie urbaine de la course.
On tourne à gauche pour entrer à nouveau dans la forêt.
Faux-plat descendant pour relancer la machine.
C’est tout droit.
Nouveau virage à droite.
Le terrain n’est pas stable du tout.
Gare aux chevilles!
On approche de la terrible montée avant de traverser la route.
C’est court, mais c’est raide.
Passage à proximité du couvert que nous rejoindra après la course pour nous ravitailler.
Passage de la mi-course.
Léger faux-plat montant.
Ne pas oublier de tourner à droite.
Toujours à droite.
Enfin l’approche d’une descente se fait sentir. Le stade olympique est à gauche.
On pique sur la piscine de Bellevaux.
Commence une terrible montée.
Encore de la grimpette.
Dernier virage.
On tourne à droite.
Tout parait plat désormais.
Dernière montée.
Elle est là, juste derrière.
Les derniers virages, enfin presque.
A gauche cette fois.
Au bout le virage du lac de Sauvabelin.
Toujours à gauche.
C’est la dernière ligne droite.
Pour la 2ème fois on voit la tour.
Même sur une course de 5 km on peut se chopper le mur.
Cette fois on y est…
L’entrée de la chambre des tortures. Elle parait haute…et elle l’est.
Parcours de reconnaissance le mardi 17 mai
La reconnaissance au microscope:
Sortie de reconnaissance de 5 km
Temps final : 0:29,03
Vitesse moyenne de 10,3 km/h
Vitesse maximale: 13,6 km/h
461 calories «grillées»
Allure moyenne: 5,48 m/km
Première partie de la course
Distance | 1 km | 2 km | 3 km | 4 km | 5 km |
Allure | 06:03 | 05:34 | 05:07 | 05:52 | 06:18 |
Temps | 06:03 | 11:37 | 16:44 | 22:37 | 29:03 |
Max
PRESSE:
Mmmille-pattes mars 2011
24 Heures du mardi 17 mai 2011