Stable car le tireur est immédiatement responsable de la trajectoire du projectile, et que chaque mouvement, fût-il infime, au départ se retrouve multiplié par la distance à l'arrivée.
Confortable car le tir sous-entend des efforts intenses, au moment du lâcher, qui au cours de longues séries entrainent une fatigue qu'il est inutile d'augmenter par une lutte contre un déséquilibre, des crampes ou autres ...
Ainsi, nous allons rappeler, pour chaque partie du corps, les recommandations de base.
Notez que fonction de la morphologie de chacun, ces indications peuvent être adaptées.
Ici, les deux qualificatifs de la position sont de mise :
- La stabilité est assurée par un écartement minimal afin de garantir l'équilibre du corps, soulignons le, déporté par le poids de l'arc.
- Le confort doit être maintenu en limitant cet écartement qui, s'il était trop important, engendrerait une fatigue musculaire inutile.
L'écartement préconisé correspond ainsi à la largeur du bassin.
Position naturelle, elle permet une bonne décontraction.
Toutefois, l'alignement «épaules/bassin/pieds/ligne de tir» révèle une faiblesse de l'équilibre, remarquable particulièrement en tir extérieur (vents).
Elle est recommandée aux archers possédant une bonne musculature.
L'angle formé par l'axe «épaules/bassin/pieds» et la ligne de tir offre une meilleur stabilité.
Par contre, cette position raccourcie l'allonge.
Elle sera donc recommandée aux archers possédant une moindre musculature des bras et épaules.