Crédits photo : Montage Pure Charts / Abaca
Bernard Minet sort le sniper ! Dans son autobiographie "Ma vie de folie", paru le mois dernier aux éditions Mareuil, le chanteur évoque son parcours en musique et à la télévision, ses amitiés mais aussi la politique. Surprenant de la part de l'ancien Musclé, célèbre pour ses génériques de "Bioman" et des "Chevaliers du Zodiaque" et pour ses rôles dans les sitcoms "Salut les Musclés!" et "La croi­sière Foll'a­mour" ! Si l'homme de 61 ans s'aventure sur ce terrain glissant, c'est parce qu'il a lui-même été victime d'attaques de la part de personnalités du monde politique... et notamment Ségolène Royal.

Dans son ouvrage paru en 1989 et baptisé "Le ras-le-bol des bébés zappeurs", l'actuelle ministre de l'Écologie avait pris en grippe l'émission culte "Le Club Dorothée", coupable selon elle de diffuser des mangas japonais jugés violents. L'animatrice de l'émission, Dorothée, s'était à l'époque défendue en affirmant que chacun des épisodes était visionné par une équipe de psychologues, qui n'hésitait pas à censurer les programmes susceptibles de heurter la sensibilités des plus jeunes.

Regardez Dorothée parler de son clash avec Ségolène Royal :

"Est ce qu'elle a fait le bon choix ?"

Un combat qui aurait coûté très cher à Ségolène Royal, dix-huit ans plus tard. « Pour moi, si madame Royal a perdu la présidentielle de 2007, c'est en partie à cause de ce qu'elle a fait à Dorothée. J'en suis persuadé », affirme Bernard Minet dans son ouvrage. « C'est peut-être naïf, mais l'explication m'amuse. Pendant les élections, j'ai vu défiler des centaines de messages sur Internet. Les témoignages concordaient. Beaucoup de gens disaient qu'ils ne voteraient jamais pour elle à cause de tout ce qu'elle avait fait. Pour beaucoup, elle était d'abord celle qui avait fait arrêter le "Club Dorothée" », écrit-il.

Toujours très remontée contre Ségolène Royal, Bernard Minet en a remis une couche ces derniers jours sur le plateau de "Génération Club Do", un fanzine dédié à l'émission disparue en 1997. « On me l'a dit des milliers de fois que c'était à cause de Ségolène que ça s'est arrêté. A un moment, résultat, elle perd de deux millions de voix d'écart je crois ... voilà. Elle a fait ça pour contrer cette énorme machine commerciale de TF1 et du Club Dorothée, est-ce que ça a été le bon choix ? C'est fou. Il y aurait peut-être eu moins d'écart, ou elle aurait pu gagner », lance-t-il, sûr de sa théorie. Une explication plausible ?

Regardez Bernard Minet évoquer Ségolène Royal :