Voilà, ça y est, je me souviens pourquoi j'ai laissé ce blog en désuitude ... C'est TELLEMENT chronophage de faire un billet de blog ! Nan mais c'est vrai quoi : prendre des photos pendant que tu couds (alors que perso, quand je couds pour moi c'est que j'ai -enfin- un peu de temps, charger les photos sur l'article (5 par 5, ça prend mille ans) et rédiger le blabla ensuite de manière compréhensible ...

Alors voilà, tu lis le seul et unique article de l'année 2019 mouhaha #jeparsmecacher

Bon le plan c'était surtout de t'apprendre à faire un cool headband, pas de te raconter ma vie. Et pas n'importe quel headband, pas celui où tu croises deux bandes et c'est fini ... non non : celui qui fait un beau volume sur la tête et qui tient bien les cheveux.

Pour te coudre un joli headband pour les fêtes, tu as besoin de : 

• 2 rectangles de tissu de 25 x 50 cm (j'ai acheté le mien chez Pretty Mercerie, c'est un jacquard)
• 15 cm d'élastique à paillettes (~2,5cm de large)

1. Après avoir surjeté tes deux rectangles, plie le premier rectangle en deux (comme sur la photo ci-dessous). Avec une règle, mets un repère à 5 cm en haut et en bas du tissu, côté pliure. Pique jusqu'à ce repère. Sur la photo, la piqûre est en blanc pour que tu vois bien, toi tu prends un fil assorti hein !

2. Retourne le rectangle et marque les coutures au fer. Si tu as fait correctement l'étape précedente, il doit y avoir une ouverture de chaque côté de ton rectangle.

3. Par les 2 trous non cousus, glisse le 2ème rectangle.

4. Attention, regarde bien les photos, là c'est l'étape importante :) Il faut coudre le rectagle que tu viens de glisser, endroit contre endroit. Un coté puis l'autre. J'ai mis plein de photos pour que tu t'y retrouves, ça va aller. 

5. Cool, si tu lis cette étape c'est que tu t'en es sortie ! Repasse bien le rectable que tu viens de coudre et épingle l'élastique au milieu du côté. Ensuite, plie le côté sur l'élastique, en dosant pour que le final ne soit pas trop large mais pas replié 17 fois non plus car ça ne passe pas sous le pied de biche ... 

6. Couds le premier côté, en piquant les angles en biseau pour que ça soit plus joli une fois retrourné.

7. Dégarnis-moi tout ça proprement :)

8. Remonter à l'étape 5. pour faire le second côté, retourne ton headband et tu es parée pour les fêtes #youhouhou

Oh dis, un dernier truc ! Si tu fais ce headband et que tu es sur instagram, viens me le montrer avec le #headbanddipm (dipm c'est l'accronyme de Des Idées Par Milliers ;)) et n'hésite pas à me mentionner sur ta photo @desideesparmilliers ! 

Sur ce, je clotûre ce billet de l'année et vous souhaitant de belles fêtes ! (Et si tu lis cet article en juin parce que tu veux un headband trop beau pour l'été, déso !)

Bises, Camille

J'essaie tant bien que mal de faire des cadeaux de naissance home made, je sais qu'ils font plaisir et sont appréciés puis uniques ! Lorsque j'ai appris la naissance de la fille d'une de mes supers copines, ni une ni deux, j'ai farfouillé dans mon stock de tissus pour trouver mon bonheur. Je savais déjà ce que je voulais faire puisque j'avais pris soin de lui demander ce qui leur ferait plaisir : une couverture ! 

Si j'avais commencé par coudre un patchwork ce n'était finalement le coup de coeur ... j'ai fini par jeter mon dévolu sur un superbe coupon de Liberty Bobo que je réservais pour un projet spécial et un "petit" reste de velours de laine rose pâle. L'idée était de faire une couverture recto/verso pour pouvoir profiter de ces deux beaux tissus. 

J'ai réfléchi, me suis creusé les méninges et j'ai trouvé une manière astucieuse pour que l'ensemble soit harmonieux. 

Gros succès sur Instagram, aussi je vous livre avec plaisir le tutoriel pour reproduire une telle couverture. J'espère que vous comprendrez bien les photos, ce n'est pas difficile à faire mais à expliquer en photo ce n'est pas la même chose ...

Pour une couverture finale de 125 cm x 125 cm, vous avez besoin : (MARGES INCLUSES)

- d'un carré de Liberty de 137 cm x 137 cm (la laize du Liberty est de 137 héhé)

- d'un carré de lainage, polaire, molleton, etc. de 125 cm x 125 cm

- un stylo effacable type frixion

- une grande règle

Le carré de toile (beige sur la photo) représente le Liberty. Le carré bleu représente le lainage.

Sur la photo ci-dessous, les proportions sont respectées, à savoir : 1 cm de marge et les 5 cm de replis - vous aurez la même chose sur le bord de votre tissu, quelque soit la taille de votre couverture. Au risque de me répéter, le métrage énoncé plus haut COMPREND les marges ! N'ajoutez rien !

Sur l'envers de votre tissu, tracez les lignes suivantes : la marge de couture à 1 cm du bord puis une seconde ligne, à 5 cm de la première. Joignez ensuite les diagonales du carré, entre les deux lignes précédement tracées. Vous avez normalement sur votre tissu le même "dessin" que sur la photo ci-dessous.

Tracez ensuite la perpendiculaire des diagonales de chaque angle, en passant par l'angle du carré intérieur. Ici ce trait est en vert.

A 1 cm à l'extérieur du trait vert, tracez un second trait, ici bleu. Vous venez de tracer votre marge de couture des angles. Coupez sur le trait. Faites de même pour les 4 angles.

Vous obtenez un carré avec les angles biseautés. Attention, sur la photo ci-dessous, le carré a fait 1/4 de tour (le coquin !). Les côtés coupés sont parallèles et perpendiculaires au stylo.

Vous me suivez toujours ? Ca ressemble bien à ce que vous voyez sur mes photos ? Cool ! Continuons :)

Pour faire le premier angle, pliez le tissu en deux, comme sur les photos ci-dessous, endroit contre endroit. 

Piquez sur la ligne verte (ici parallèle à la paire de ciseaux), en prenant garde de bien laisser 1 cm sans couture. 

Faites de même sur les 4 lignes vertes : pliez les angles et piquez.

Dégarnissez les angles.

Retournez le Liberty sur l'envers. Si vous avez bien laissé 1 cm sans couture, vous remarquez que les bords peuvent s'ouvrir. Le but du jeu va être de les replier vers l'intérieur de sorte à avoir un ourlet propre. 

Une fois tous les ourlets repliés à l'intérieur et repassé au fer, insérez le lainage dans le Liberty.

Enfin, terminez votre ouvrage en surpiquant les ourlets rentrés au point zig zag. N'hésitez pas à ajouter une petite étiquette si vous en avez une ! Vous pouvez également faire un point droit dans les angles, mais ce n'est pas forcément nécessaire, à vous de juger.

J'espère que mes explications ont été assez limpides pour que vous puissiez vous lancer ! N'hésitez pas à m'envoyer vos photos, à les poster directement sur la page Facebook "Des Idées Par Milliers" ou sur Instagram avec le #couverturedipm ... "dipm" comme Des Idées Par Milliers hein ;)

Hâte de voir ce que vous allez coudre, je pressens des merveilles !! Belle semaine !

Je dépoussière un peu ce blog aujourd'hui pour vous raconter, plus longuement que sur Instagram, la création de ma dernière robe cousue pour les fêtes ! J'en profite pour participer au #defipaillettes2017 d'Artesane !

Ne cherchez pas, le patron n'est pas dans le commerce puisque c'est moi qui l'ai entièrement patronné #fierté ! Et je peux vous assurer que ça n'a pas été une mince affaire, que ce soit dans le choix du modèle comme dans l'execution technique ! 

Quand on fait de la couture, on sait un peu ce qui nous va : me concernant, il faut haut cintré (coucou la #teampetitepoitrine !) et une robe bien courte pour mettre mes gambettes en avant ! Après des millions d'heures passées sur Pinterest avec mes colocs chéries, que j'ai converti dans la bataille Sorry les girls !, je suis partie sur un modèle une robe à la fois simple et chic !

Pour le devant, j'ai flashé devant des pinces Dior, que je voulais tester depuis un moment et une petite ouverture en V. J'ai fermé le dos, je suis plutôt frileuse en hiver ! Je modifierai certainement le patron pour cet été avec un graaaaand dos nu, vous commencez à me connaître ! (cf. ici et là)

Après de longues heures de patronnage (j'ai du refaire ma base corps nu perdue dans la bataille), une première toile sort ... le résultat n'est pas à la hauteur de mes attentes, je dois bien avouer qu'on perd vite la main. Quelques chapitres du cours CAP module 2 plus tard et c'est réparé, ouf !

Le patronnage était terminé mais je n'étais pas au bout de mes peines, je n'ai pas choisi le plus simple des tissus à travailler : une fine soie noire de Pretty Mercerie. Ce tissu est extrèmement glissant et fuyant ... Je voulais tester, un peu maso me direz-vous, mais c'est comme ça que l'on progresse ! Et puis je me suis souvenue avoir suivi il y a quelques temps un cours sur les tissus qui fâchent, (Artesane again). J'avais donc quelques clés en mains pour pouvoir y arriver plus facilement, et ma recette pour amidonner un tissu.

J'aurais aimé doubler la robe en soie également pour qu'elle garde sa fluidité mais faute de suffisamment de tissu, j'ai pris une petite garbardine assortie. Ce n'est finalement pas plus mal, elle a une bonne tenue comme ça !

Concernant le bas de la robe, j'ai pas mal hésité ... jupe patineuse, à plis, froncée ... Et puis je me suis souvenue de ma robe Aldaia, qui est patineuse et que j'adore ... alors j'ai repris l'idée et j'ai choisi cette forme ! 

Je profite de ce message pour vous souhaiter une belle année, douce comme du cachemire, scintillante comme un lamé, sans accroc et avec de beaux projets !

Je crois que j'ai envie de partager un peu plus mes trucs et astuces par ici. Pour la plupart, elles ne sont pas nées de la dernière pluie et déjà expliquées 17 000 fois sur d'autres blogs mais je ne me les approprie que maintenant et comme elles ont changé ma vie ma façon de coudre, je me dis que vous êtes peut-être aussi passées à côté de quelque chose !

Jusqu'à présent, je me suis toujours refusée à coudre des matières fluides, impossibles à gérer, que ce soit à découper (même avec un super cutter rotatif) ou à coudre ... J'avais l'impression que les petites fibres s'étaient passées le mot pour ne pas que je les approche ... "Sus à l'ennemi !", "Fuyons camarades !" j'en passe et des meilleures ... Et puis une petite voix dans ma tête, celle qui me dit aussi de foncer lorsque le pot de Nutella est ouvert, m'a dit : "Enfin Camille, tu vas pas te laisser narguer par un tissu voyons ! Les défis en couture, c'est pas un peu ton truc ?!" Et me voilà donc à vous expliquer comment amidonner un tissu !

Pour 1,5L de préparation - ultra rapide ! - vous avez besoin de :

• 1 cuillère à café bombée de maïzena (pas plus, sinon l'amidon est dur à laver !)
• 0,5L puis 1L d'eau
• une casserole, un fouet et un grand saladier

Dans une casserole, mélangez 0,5L d'eau et 1 cuillère à café bombée de maïzena. Faitez chauffer le mélange en le remuant avec un fouet jusqu'à ce que celui-ci épaississe et devienne translucide, un peu comme de la colle à papier peint (#callmeboblebricoleur).

Dans un grand saladier, versez 1L d'eau. Ajoutez-y la colle le mélange maïzena et eau. Puis trempez-y votre tissu afin qu'il soit bien bien imbibé. 

Sortez-le, essorez-le doucement et étendez-le idéalement à plat, ou du moins en respectant bien le droit fil. N'oubliez pas qu'une fois sec, ce sera du car-ton, donc s'il a séché de travaers, le droit fil sera de travers ! Enfin, repassez-le sans vapeur et travaillez-le. 

Une fois que votre ouvrage est terminé, rincez-le à l'eau claire puis lavez-le normalement. Alors, c'est simple hein ! Vous connaissiez ?

Y'a quelque chose à fêter ? Hum non pas vraiment, si ce n'est que je suis de retour par ici ... avec une envie de partager avec vous ma dernière lubie : les festons !

Si tu me suis sur Instragram, tu comprendras vite pourquoi ! J'ai fait dernièrement une robe de témoin qui, en toute modestie, est une petite tuerie / envoie du pâté / déchire sa mère ! (rayez la mention inutile ou pas)

Les festons donc ! Eh bien si tu suis à la lettre mes petits conseils, tu te débrouilleras comme une chef !

Pour ce petit tuto, tu as besoin : 

• d'un morceau de toile (ou d'une chute de coton pour faire un essai)
• d'une bonne paire de ciseaux
• d'épingles
• d'un stylo effaçable rose (oui rose ! c'est beau le rose !)
• d'un fer à repasser, si tu repasses pas quand tu couds, passe d'abord lire cet article 
• d'un objet rond (ici un petit pot en verre) et de masking tape ou équivalent

1ère étape : la préparation

La préparation est une étape éminemment pri-mor-diale pour la bonne réussite des festons. Voilà comment je procède. Sur l'envers du tissu, je commence par tracer une ligne droite. Puis grâce au masking tape, j'aligne les "presque" demi-cercles sur la ligne. Je dis "presque" parce que je me suis rendu compte que les festons sont plus jolis lorsqu'ils sont plus petits que des demi-cercles (regarde bien le masking tape sur le petit pot, il est en dessous du diamètre). Ils font sur ma photo, 2,5 cm de hauteur et 6,5 de largeur.

Ensuite, je place mon tissu endroit contre endroit et j'épingle les festons.

2ème étape : la piqûre

La piqûre mérite à elle toute seule une étape puisque je vous dévoile mon petit secret : les tous petits points ! Et oui, j'ai constaté que les festons sont plus faciles à piquer et à retourner lorsque les points de la machine sont réglés au minimum (ou presque faut que ton tissu avant un peu quand même hein !).

3ème étape : le dégarnissage 

C'est à ce moment-là que les ciseaux interviennent ! Je prends à cette étape mes meilleurs ciseaux, les plus précis possibles pour que ma découpe soit nette et au plus près de la piqûre (1,5/2 mm). J'ai volontairement utilisé un fil rose (oui rose ! c'est beau le rose ! #elleradote) pour que tes petits yeux puissent le voir sur les photos. Je coupe jusqu'au bout entre les festons, sinon ce n'est vraiment pas joli lorsque l'on retourne le tout.

4ème étape : le retournement de situation et le repassage 

Le plus dur est fait ? Tu rigoles ... C'est une étape hyper importante le moment où tu retournes les festons ! C'est un peu comme lorsque tu retournes une veste doublée et que tu constates qu'elle est mettable ou que ta seule option est d'aller te cacher parce que non, la manche ne doit pas vraiment être prise dans la couture du zip ... bref, je m'égare !

Lorsque je retourne les festons, je retourne d'abord tous les festons grossièrement. Puis je m'attarde sur chacun d'entre eux en pressant bien le tissu avec mes doigts pour que la courbe soit la plus belle possible. Enfin, je sors mon fer à repasser préféré, en avant la vapeur je repasse le tout. Et-c'est-fi-ni !

Là c'est le moment où tu es fière de toi (et tu peux !!), où t'as réussi à faire de jolis festons ... et avoue, maintenant tu as envie d'en mettre partout, pas vrai ?!

En couture, on a tous nos petits outils fétiches : un coupe-fil offert par une grand-mère couturière, une petite cinquantaine paire de ciseaux, un découd vite qui découd super vite et qu'on aiiiiime (je déconne ... personne n'aime les découd vite !), bref autant d'outils variés qui rendent la couture plus agréable et mais aussi plus BELLE. Et j'insiste sur ce mot !

J'en arrive à vous parler du mien, mon petit chouchou, mon préf de préf ... j'ai nommé : le fer à repasser ! Quoi ?! Tout ce tintouin pour nous parler de repassage ... Ne partez paaas ! Vous allez voir c'est passionnant le repassage en couture !

Bien souvent oublié ou délaissé, le fer à repasser a pourtant toute sa place en couture ! Vous ne me voyez pas derrière mon écran mais je fronce les sourcils, je prends une grosse voix et répète : repassez quand vous cousez ! Je vous le répète ? Non, bon d'accord !

Mais pourquoi me direz-vous ? 

Plutôt qu'un grand discours, je me suis dit que des exemples concrets vous parleraient plus. Je me suis donc lancée dans une batterie de tests plus ou moins techniques, avec et sans utiliser mon fer. Plusieurs idées me sont venues à l'esprit, plusieurs matières aussi, mais j'ai dû faire un choix. Vous comprendrez que je n'allais pas me lancer dans un manteau doublé avec poches passepoilées sans utiliser le fer à repasser roooh les riiimes !, tout simplement parce qu'il aurait été moche et que je ne l'aurais jamais porté ! Ce sont donc des tests essentiellement faits sur de la toile à patron.

Petite précision avant de poursuivre, je ne prétends pas du tout avoir la science infuse. Je suis allée glaner çà et là des informations pour me documenter et fais également référence à ma modeste expérience en matière de couture ! Si vous voyez une erreur, merveilleux ! Corrigez-moi ! Ca sert aussi à ça les blogs ;)

Donc disais-je, repasser en couture ? mais pour quoi faire à repasser ?

1. Repasser d'accord ! Mais quelle température pour quel tissu ?

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis qu'il faut adapter la température du fer avant de repasser un coupon. Mais encore faut-il savoir reconnaître son tissu ! Sans trop rentrer dans le détail puisque ce n'est pas exactement l'objet de ce billet, je ferai juste la distinction des principales matières et des températures appropriées. En complément, je vous recommande vivement de lire le Guide des tissus écrit par Thia du blog Blousette Rose ! Si tu t'y connais un peu en tissu, tu peux donc passer directement au point 2. ;)

Avant de repasser quoique ce soit et si vous avez le moindre doute, faites un test dans un petit coin (du tissu hein !). Ce serait vraiment trop dommage d'abîmer votre tissu pour une histoire de fer à repasser ...

 - Les matières d'origine végétale : lin, coton, chanvre, bambou, toile de jute …

Le lin, très résistant et relativement rigide selon son épaisseur, nécessite un repassage à 200°C. Idem avec le coton, chanvre, bambou, etc. qui peuvent être repassés avec un fer très chaud. N'hésitez pas à user et abuser de vapeur, pour défroisser un jeans par exemple. En revanche, j'émets une petite réserve quant aux tissus mélangés. Faites un petit essai avant de repasser tout votre coupon, il ne s'agirait pas de cramer les fibres synthétiques qu'il contient ...

- Les matières d’origine animale : laine, soie, cachemire, angora, mohair …

Les tissus tels que la laine, la soie, le cachemire etc. doivent être repassés mais avec précaution et délicatesse : de 120-130°C pour la soie à 150°C pour un lainage. Je recommande vivement l'utilisation d'une pattemouille. Ce peut être un morceau de coton, de lainage, ou encore un coupon d'organza de soie. Ce dernier est suffisamment transparent pour permettre le contrôle de ce qui se passe en dessous, pas de mauvaise surprise et surtout très pratique lorsqu'on fait des ourlets !

Mais surtout, lorsque vous repassez ces matières délicates, mettez-vous bien à plat, sur l'envers du tissu quand cela est possible et passez votre fer tout doucement, en effleurant à peine le tissu, la vapeur fera le reste.

Votre planche à repasser également toute son importance ! Il faut qu'elle soit bien tapissée. Sur la mienne j'ai ajouté deux couches de ouatine supplémentaires entre la table et la housse. Pour les lainages, il m'arrive même de les repasser sur une serviette de toilette pour avoir encore plus de souplesse mais aussi et surtout, pour que la vapeur soit absorbée non pas dans le lainage mais dans la serviette !

- Matières synthétiques : polyamide, acrylique, viscose, rayonne, Nylon …

Enfin passons aux matières synthétiques ... Autant vous dire que je n'en ai vraiment pas beaucoup dans mon stock de tissus ! Hormis peut-être en guise de doublure, je n'aime pas du tout ces matières et ne les utilise donc que très peu !

Ce sont pourtant des tissus qui ne se froissent que peu, donc bien pratique au quotidien. Toutefois, en couture il est parfois nécessaire de passer quelques coups de fer, ne serait-ce que pour faire un ourlet. Vous pouvez donc les repasser "à froid", c'est-à-dire à 110°C. L'utilisation d'une pattemouille est recommandée pour le repassage de ces matières.

Par chance, on voit de plus en plus souvent que les différentes matières sont marquées sur le thermostat des fers à repasser. Plus besoin de se prendre la tête à chercher quelle est la bonne température !

-> Le bon réflexe : avant de repasser un tissu, je cherche sa composition pour adapter la température de mon fer

2. Repasser pour préparer un tissu

Le décatissage ! Ce mot vous parle ? Pas vraiment ? Le verbe "décatir" signifie "ôter l'aspect lustré que les opérations d'ennoblissement ont laissé sur une étoffe" (Merci Larousse). Plus vulgairement, lorsque vous achetez votre tissu, il y a une petite pellicule sur le tissu qui le rend plus ferme, plus lustré. Ce petit dépôt est bien souvent quasi invisible rassurez-vous ! Cela s'appelle le "cati" ou encore entendez-vous parler d'"apprêt", il est au tissu ce que le fond de teint est au visage : il permet de le rendre plus lumineux sauf quand il y en a trop héhé ! Ca va mieux ? Vous êtes toujours là ? Parfait !

Mais qu'est-ce que le fer à repasser a-t-il à voir là-dedans ? Eh bien justement, le décatissage consiste à enlever cette petite couche de produit grâce à l'action de la vapeur du fer à repasser et ainsi de faire disparaître les effets de lustrage et de stabiliser l'étoffe. 

Attention, cette opération n'est faisable que sur des fibres naturelles comme les lainages (mais avec la plus grande douceur), le lin, le coton etc. ! Sachez également qu'il est aussi tout à fait possible de laver votre tissu en machine (ou dans un pressing le tissu est trop délicat).

-> Le bon réflexe : avant de travailler un tissu : a minima je le décatie mon tissu

3. Repasser pour de plus belles finitions

Parlons ourlet ! Qui n'a jamais eu de mal à faire un ourlet arrondi ? Un ourlet plus fin que fin ? Saviez-vous que l'outil magique pour de jolies finitions c'est le fer à repasser ? J'espère que j'enfonce des portes ouvertes en écrivant cela ... mais oui je reste convaincue qu'il est impossible de faire un bel ourlet pour terminer votre ouvrage sans utiliser le fer ! Voyons plutôt en pratique, et vous allez voir, c'est flagrant !

J'ai réalisé à gauche un ourlet arrondi avec l'aide du fer à repasser, tandis qu'à gauche les ourlets ne sont marqués qu'avec l'aide de mon onglet ... eh bien ce n'est pas fameux fameux n'est-ce pas ? 

Et les poches, on en parle des poches ? En plus de coutures et découpes très précises, c'est bien le coup de fer à chaque étape qui vient sublimer votre poche ! Pour cet exemple, j'ai réalisé des poches à double passepoil.

Sur la première poche, chaque étape a été soigneusement repassée, du pliage de la pièce qui forme le passepoil, jusqu'au repassage final. Sur la seconde, je n'ai pas repassé du tout, j'ai simplement marqué les plis avec mon ongle.

Vous la voyez la différence ? 

J'ai même poussé le vice à en faire une dans une chute de lainage et de doublure et la différence est encore plus flagrante !

4. Le petit mot de la fin :

C'est bien beau tout ça mais je vous vois venir avec votre question ... Est-ce que je repasse toutes mes coutures à chaque étape ? Eh bien la réponse est OUI je le veux ! Oui, j'ouvre toutes mes coutures au fer ! Oui je couche mes pinces au fer ! Oui je marque mes ourlets au fer ! Oui, oui et re-ouiii !! Et le pire dans tout ça : j'a-dore ! Je trouve que le vêtement est teeellement plus beau lorsqu'il est terminé ! Vous ne trouvez pas ?

Les commandements de la bonne couturière

Avant de coudre, ton tissu tu décatiras

Pour soigner tes tissus, la température tu adapteras

A chaque étape, tes coutures tu ouvriras

Pour de jolies finitions, de ton fer tu abuseras (en tout bien tout honneur !)

Si ces conseils tu n'appliques pas, au début de l'article tu repasseras ! le jeu de mot c'est cadeau !!

Tin-tin-tindindindin-tindindindin-tindindindin ... tin-diiiiin-diiiiin ... tin-diiiiiin-diiiiin ... tin-diiiiiiiin

Quoi, vous n'avez pas reconnu la musique de Mission Impossible ?! Pourtant j'y ai mis du coeur (vas-y marre toi hihihi !) Bon, je ne suis pas la reine des titres, vous l’aurez remarqué ... Tout ça, pour vous parler du défi pantalon que nous nous sommes lancés avec Anne-Charlotte euh … avant l’été je crois hum !

L’idée de départ était que nous cousions le même pantalon, mais j’ai changé mon fusil d’épaule en cours de route. Anne-Charlotte a choisi le boyfriend PopCorn de Thia, Blousette Rose. Je l'ai déjà cousu ici puis pris en photo mais j’ai perdu les photos dans la bataille et ne vous l'ai donc jamais présenté sur le blog ... 

C'était pourtant une petite merveille, toutes les pièces qui s'assemblaient parfaitement, des explications illustrées et limpides et une coupe loose au top !! 

C'est une autre histoire pour le patron que j'ai choisi le pantalon Gilbert (que j'appelle systématiquement Gérard, ne me demandez pas pourquoi ...) de République du Chiffon.

Coudre le pantalon Gérard n’était pas une première pour moi, puisque j’en avais fait un pour ma frangine il y a presque 2 ans. Je ne couds généralement jamais deux fois le même patron mais comme je sais que cette forme de pantalon carotte me va plutôt bien modestie quand tu nous tiens ! j'ai voulu retenter l'expérience.

Je ne vous cache pas que ce patron n'est pas des plus agréable à préparer ... d'abord, il faut imprimer le patron et le scotcher, bon jusque là rien de bien différent de ce que l'on peut voir ailleurs ... mais quand tu penses que ça y est, tu vas pouvoir passer au découpage de la planche et bien non !! les pièces sont imbriquées les unes dans les autres, j'ai été obligée de les décalquer ... Si j'achète des PDF c'est bien pour ne pas avoir à décalquer, bref, c'est un détail vite oublié tellement ce pantalon me plaît !

Le pantalon est de niveau 3/3 et le mérite bien. Si la poche double passepoil ne m’a finalement pas posé trop de problème (merci Olga et ses cours - CMA !) en revanche j’ai eu un peu de mal à trouver le bon tuto sur internet pour faire la braguette ! Mais le résultat n’en est pas moins bon, je suis fan !

Le pantalon est taillé dans un lainage italien bleu marine italien fin et souple, une petite merveille dénichée à la dernière minute chez Bennytex. Anne-Charlotte confirme :

Le patron de Géraldine comporte des revers mais j'ai choisi de ne pas les faire pour ne pas épaissir le bas du pantalon. J'ai fait un ourlet invisible, un peu à ma sauce pour la longueur. J'avais prévu de le faire long mais j'ai finalement tranché pour un 7/8ème, longueur que je trouve plus jolie. 

Matte un peu ces petits plis ... et cette poche, cette poche !! ... Je suis fan fan fan de tous ces petits détails qui font le charme de ce pantalon ! Mais c'est sans compter la braguette, qui comme je vous l'écrivais plus haut, m'a donné du fil à retordre ! Mais j'ai finalement trouvé une vidéo sur internet qui m'a bien aidée et le résultat est top, alors ça me va !

Tous les détails sont en Liberty Wiltshire bleu. J'ai même fait le fond de poche assorti, je trouvais trop triste qu'on ne le voit que sur le petit bouton ... La ceinture est elle aussi doublée dans ce Liberty mais invisible de l'extérieur ! Grande tristesse sur cette pauvre ceinture d'ailleurs : j'ai entoilé le Liberty mais à force de le repasser à chaque couture #maniaque il a fini par se décoller par endroit ...

Et j'ai ajouté une petite étiquette, offerte par une copine-qui-déchire (Clo si tu me lit), qui fait partie d'un programme "Cam-arrête-de-coudre-pour-les-autres-pense-à-toi-maintenant" ! Un jour, je vous raconterai les 6 cortèges de mariage que j'ai fait cette année !

Séance photo du pantalon porté avec la pétillante Anne-Charlotte ! Nous nous sommes retrouvées au Salon Création et Savoir-Faire ! Merci Priscilla d'avoir joué les photographes !

Une première rencontre "en vrai de vrai" puisque nous n'échangions jusqu'alors que des messages sur Instagram ... Et pourtant ce sentiment de se connaître depuis toujours ! C'est fou comme la couture rapproche et nous permet de créer des liens et des amitiés !

(Ce moment génant où tu montres tes fesses poches au photographe !)

(Ce moment génant où tu montres ton nombril ta ceinture au photographe !)

En somme, vraiment trop heureuse de ce défi en duo, de cette chouette rencontre au CSF, d'avoir cousu ce pantalon que je voulais depuis bien longtemps, que je vais garder un bon moment ... et que je vais probablement refaire !!

A très bientôt pour une surprise !!! (Suspens insoutenalbe et musique qui va avec !)

Que vous m'avez fait rire sur Instagram ! Il faut dire que je vous mène la vie dure avec mes photos distillées au compte-goutte hein ! Je me suis dit que ce petit teaser était un bon moyen de reprendre un peu ce blog en main, après tant de temps passé en jachère, le pauvre ! Et pourtant, ce ne sont pas les projets qui manquent en ce moment et depuis ce début d'année ! Je-n'a-rrê-te-pas : j'ai enchaîné les cortèges et les projets couture en tout genre, je me suis même mise un peu à la broderie grâce à Artesane !

Mais si je suis de retour aujourd'hui, c'est pour vous présenter une des robes Alicia (hélas en rupture de stock à l'heure où j'écris) que j'ai cousue dernièrement pour une amie ! Il s'agit d'un patron de Coralie Bijasson, un peu modifié.

La demande initiale était celle-ci, toute droite trouvée de Pinterest haut lieu de perdition me concernant hum mais sans manches, dans un joli coupon bleu ciel en coton avec des détails mais pas trop en Liberty Emma et Gorgina. 

Le patron initial propose une robe patineuse avec un dos-nu en V. J'ai procédé à quelques modifications pour coller au plus juste.

Tout d'abord, j'ai remonté la ligne de taille de 3 cm. Après avoir vu quelques photos ça et là sur internet, je la trouvais légèrement trop basse. Vous constaterez également que la largeur de la ceinture a été revue, j'ai ajouté 2 cm en hauteur.

Ensuite, j'ai creusé le dos-nu, en supprimant 3 cm de chaque côté en partant du milieu dos. Rien de plus simple à faire : j'ai tracé une ligne droite du haut de l'épaule jusqu'à mon nouveau point sur la ligne de taille. Je ne sais pas si c'est très protocolaire mais j'ai également modifié le bas de cette pièce-là en remontant le côté milieu dos de 2 cm pour éviter que les bretelles ne baillent.

Enfin, j'ai opté pour une jupe froncée plutôt qu'une jupe patineuse : économie de tissu et pas de risque de se retrouver les f*sses à l'air en cas de coup de vent quoi, ça sent le vécu ? ou de danse un peu trop rapide !

La robe est entièrement doublée, comme le prévoyait le patron, mais je ne vous raconte pas le casse tête lorsque que j'ai voulu changer la fermeture de la ceinture ... J'ai usé de mon outil pas préféré du tout découd-vite ! Le résultat, que je n'ai hélas pas pris en photo, est pourtant top ! Je ne sais pas comment je faisais avant pour ne pas doubler mes robes, cette finition est vraiment canon ! En fait si je sais, je faisais tout en biais rapporté hum

Bon, on va pas se le cacher, j'ai énormément de projets à partager ici avec vous, que j'ai hâte de vous montrer !! Mais écrire chaque article prend un temps fou ... Je ne veux pas me mettre la pression et vais y aller progressivement ! Venez me faire des petits coucous sur Instagram (@desideesparmilliers) en attandant !

Allez, à l'année prochaine bientôt !! J'ai hâte !!

Je ne pouvais pas ne pas partager cette recette de folie avec vous !! Découverte il y a quelques temps via My Little Paris (ah, ils savent nous parler !), je n'avais qu'une hâte : la tester ! Ni une ni deux, j'ai profité d'un petit dejeuner entre collègues pour sortir mes talents mon tablier de cuisinière et leur préparer ladite merveille !

Un Brookie ?! Le nom vous évoque quelque chose ou pas du tout d'ailleurs ? Il s'agit en fait du mix entre le brownie et le cookie. Trève de bavardage, enfilez vos tabliez, sortez vos utensiles, préchauffez votre four, en avant pour un plein de calories une recette de foliiiie !

Temps de préparation : 25 minutes / Temps de cuisson : 30 minutes

Ingrédients

• 2 œufs
• 140 gr de sucre en poudre
• 100 gr de cassonade
• 145 gr de beurre demi-sel
• 270 gr de farine
• 1 gousse de vanille
• 1 c. à café de levure chimique
• 50 gr de pépites de chocolat
• 60 gr de chocolat noir
• 60 gr de noix (ou noix de pécan, bien meilleur !)

Préchauffer le four à 180°C.

Pâte à cookie

Fouetter ensemble 1 œuf et les sucres (50 gr de sucre en poudre + 10 gr de cassonade) jusqu’à ce que le mélange devienne tout blanc tout blanc.

Faire fondre 100 gr de beurre demi-sel à feu doux ou au micro-ondes.

Dans un autre contenant, mélanger 225 gr de farine, les graines de la gousse de vanille et la cuillère à café de levure.

Ajouter alternativement ce mélange et le beurre au mélange œuf + sucres jusqu’à ce que le tout soit bien homogène.

Incorporer les pépites de chocolat. Personnellement, je n'achète pas les pépites toutes prêtes. Je préfère acheter une tablette de chocolat noir que je casse au couteau pour faire des petits morceaux, c'est bien meilleur !

Réserver au frais.

Pâte à brownie

Faire fondre 45 gr de beurre avec le chocolat au micro-ondes ou au bain marie.

Verser ce mélange dans un plat à cake , et ajouter 1 œuf.

Fouetter le tout, puis incorporer 90 gr de sucre en poudre, puis 45 gr de farine.

Lorsque le mélange est bien homogène, ajouter les noix.

Verser la pâte dans un moule beurré et chemisé de papier sulfurisé.

Sortir la pâte à cookies du réfrigérateur et l’émietter grossièrement sur la pâte à brownies, comme un crumble.

Enfourner environ 30 minutes ou plus si vous voulez un gateau trop cuit, à vous de voir !

Laisser refroidir et découper en carrés.

d'après une recette de My Little Paris, revisitée à ma sauce !

Pour mes vacances, il me fallait une jupe longue ! Bon, d’accord j’aurais pu faire sans … mais j’avais dans mes stocks, une merveille achetée il y a quelques temps sur Ma Petite Mercerie. Il s’agit du motif DécoGéo de Michael Miller (que je ne retrouve pas sur le site).

Et pour décor j’ai choisi … la Grèce ! Les photos sont prises à Oia sur l’île de Santorin, petite ville merveilleuse surplombant la calderia.

Pour cette jupe, rien de bien compliqué : un rectangle, 3 coutures et un élastique et le tour et joué ! J’ai fait il y a un moment (4 ans !) un tuto pour une telle jupe, dessiné par Serine une jeune bloggeuse. Au lieu des 70 cm de tissu, prévoyez votre hauteur “taille-cheville”.

Le mot de la fin revient pour Clo qui se reconnaîtra, que je souhaite remercier pour toute l’énergie déployée pendant ce voyage au top et bien sûr pour ces photos qui font rêver :)