SPÉLÉO CLUB DU BEAUSSET
LEI GARRI GRÉU
Malgré le temps frais et faiblement pluvieux, ce samedi, 6 Garris sont présents sur le massif de la Sainte Baume.
Objectif du jour, le gouffre de la Méfiue.
Les dernières infos sur le gouffre nous apprennent que du CO2 est potentiellement bien présent. Soit, nous embarquons un détecteur d'O2 afin de sécuriser notre progression sous terre.
Cédric commence l'équipement du puits d'entrée jusqu'au "méandre" qui débouche après quelques dizaines de mètres sur le premier ressaut annonçant la suite des puits.
. Nous utiliserons l'équipement en place pour descendre ce petit P6 qui nous dépose au sommet des prochains puits.
A ce niveau le taux d'oxygène est de 19,5%, tout va bien.
Patrick prend le relais et équipera les 3 puits (P9, P13,P25)
En bas du P9, le taux d'O2 descend à 18,5%. Il ne bougera plus jusqu’au fond.
Les puits s’enchaînent rapidement et l'arrivée dans la salle du fond est bien arrosée. Il faut dire qu'il a pas mal plu ces derniers temps.
Le temps de faire le selfie et tout le monde remonte.
On ressent une petite gêne à la remontée au niveau du deuxième jet. Mais ça passe sans soucis.
Bruno déséquipera la série de puits du fond tandis que Stéphanie se chargera de la partie entrée.
Retour à la surface dans une ambiance sableuse mais sans pluie.
Le vent souffle bien fort et nous trouvons un endroit à l'abri pour déjeuner.
Sur le retour, nous allons jeter un oeil au Grand Clapier magnifique gouffre du secteur avec son entrée en entonnoir impressionnant.
Une belle sortie, il reste pas mal de trous à faire dans le secteur!
Cédric
Herrick me propose une balade improvisée sur Tourris en après-midi...Je saute sur l'occasion moi qui suis depuis quelques temps, trop longtemps devenu casanier (Haaa la santé).
Arrivés sur Tourris, nous laissons une ruine imposante sur la gauche (ancienne verrerie) et nous garons juste avant le domaine du même nom.
Un chemin très confortable nous mène, en pleine forêt, au bout d'une vingtaine de minutes à la grotte (ancienne carrière de sable).
Dès l'entrée, le décor est planté, nous allons progresser dans quelques salles volumineuses.
Au détour d'une galerie, nous tombons nez à nez avec un panneau richement décoré de divers dessins relativement récents. (gare aux facs-similés!) 😋
Lors de notre pérégrination "grottesque", un beau lion, tout dessiné au charbon de bois nous observe. Herrick aura le courage de lui rajeunir sa crinière!!! 😉
Nous continuons la visite, parcourant diverses galeries remontantes dont le plafond garde les stigmates de tirs de mine et marques de pic.
Cette carrière alimentait en sable la verrerie créée en juillet 1826. Ce sable mélangé à la chaux (nombreux fours à chaux en forêt) servait principalement à fabriquer des "dames Jeanne" en verre blanc entourées de protection ou des dames Jeanne plus costauds sans protection nommées....."Tourris"
La visite, très agréable se termine.
Nous avons passé un bon après midi en pleine forêt.
Sympa de m'avoir fait découvrir ces lieux Herrick
Kiki
Ce samedi seulement 3 garris (Stéphanie, Patrick et Cédric) ont répondu présent et sont au rendez-vous au chêne Mistral sur Siou Blanc.
Objectif de la journée : visiter le 4 Croix Sud, longtemps désiré, jamais approché. Ça sera chose faite ce samedi.
Le temps est particulièrement printanier en ce début février et arrivés devant la cavité nous avons déjà bien chaud!
Cet aven se présente avec une belle et vaste entrée qui annonce les beaux volumes plus bas.
Patrick équipera la première partie et Cédric s'occupera de la seconde. C'est parti et c'est très agréable dès le départ. Le puits d'entrée est bien équipé et les tours de clés s'enchaînent sans difficulté pour Patrick. L'équipement sera confort (Stéphanie y veillera particulièrement).
Après une descente fractionnée une fois jusqu'au premier palier (un gros bloc coincé dans le puits) nous décidons de passer côté paroi pour atteindre la lucarne qui donne sur la diaclase certes plus étroite que le P30 mais qui doit nous entraîner à équiper. Tout le monde s'engouffre dans cette faille et Cédric prend le relais. Un couloir descendant file droit vers un premier puits de 5-6 mètres. Vite descendu, on ne trouve pas vraiment d'endroits pour faire un équipement propre.
Ça discute, ça prend son temps et on se dit qu'après tout au lieu de s’emboucaner à passer par la diaclase étroite, nous pourrions tout aussi bien profiter des beaux volumes jusqu'au fond.
Hop, machine arrière et tout le monde se retrouve dans le grand puits pour continuer la descente.
Arrivés au pied du puits d'entrée un palier très confortable permet d'équiper une main courante qui débouche sur le dernier puits de 20m.
Une bonne tête de puits sur deux goujons et c'est parti pour la descente terminale.
Jusque là très minéral, le dernier puits est plus humide et plus décoré.
Il nous dépose dans une faille spacieuse en pente qui continue sur quelques dizaines de mettre. Les parois sont couvertes de coulées de calcites bien propre. C'est assez joli.
Le selfie devant les hôtes des lieux, et c'est parti pour la remontée.
Stéphanie part devant suivi de Cédric. Patrick déséquipera le P20 et au palier, Cédric prendra le relais.
Mais surprise! Stéphanie se propose pour déséquiper la dernière partie!
C'est une première pour elle et elle ne rencontrera aucun souci.
Nous ressortons de ce trou bien content de l'avoir fait. C'est une belle cavité très "propre" et donc agréable à visiter.
Retour aux voitures, pique nique au soleil sous le chêne Mistral. On se dit que ça serait pas mal de faire des cavités dans le coin... mais il est temps de rentrer dans nos pénates.
Encore une belle journée sur et sous terre.
Cédric
SELFIE TRADITIONNEL AVANT DE REMONTER
Après ce bon moment convivial, nous participerons tous au tri du matos avant de nous séparer.
Groupe 1 : Adèle, Stéphanie, Bruno, Cédric et Patrick **************************************
Ce samedi rendez-vous est pris avec quelques Garris afin d'aller explorer divers avens assez modestes mais beaux du secteur des Morières au sud-est du massif de Siou Blanc.
Le temps est beau, mais venté,… voire un poil frais!
Tout le monde s'équipe en bas de la piste et c'est parti pour une petite marche de chauffe avant d'attaquer. Ca fait du bien!
Tous les trous que nous souhaitons visiter sont situés dans un périmètre réduit, ce qui est assez sympa.
Nous nous scindons en deux groupes pour ne pas nous bousculer et nous irons avec Patrick, Stéphanie, Adèle et Bruno visiter le Menhir en priorité.
Le trou est très proche de la piste et se blottit dans un magnifique effondrement qui en son point bas abrite l'entrée peu vaste de l'aven.
Cet effondrement est occupé par un vieil if mort qui devait être impressionnant lors de ses belles années...Patrick se lance dans l'équipement en trouvant un spit potable et une lunule naturelle dans un bloc au dessus. L'étroiture d'entrée franchie, il faut descendre une dizaine de mètres pour se retrouver sur un palier confort à partir duquel une nouvelle tête de puits sera installée.
Le dernier jet de 20m nous conduit dans un puits volumineux richement décoré de coulées et concrétions diverses. Le fond de l'aven forme une belle et vaste salle avec pas mal de concrétions.
Le Menhir est un aven vraiment sympa à explorer où il y a des choses à voir, avec un côté aérien dans la descente.
A la vue de l'entrée nous sommes tous agréablement surpris : cet aven cache bien son jeu.
Le temps de faire un bon tour dans une salle basse sous le puits et nous remontons.
Les concrétions, le traditionnel selfie et la remontée ...
Nous avons un peu trainé (comme d'hab...) et nous décidons de filer sur le secteur du Grand Pendu (exploré par l'autre groupe) au lieu de commencer l'équipement de l'aven de l'Ours (situé 50m plus au sud). C'est qu'il est un peu tard et nous préférons aller grignoter tous ensemble... :-)
Nous rejoignons donc sur le versant sud de la colline où est l'autre groupe de Garris pour faire la pause déjeuner. Avec ce vent de folie et le froid, on arrive à trouver une place au soleil et à l’abri du vent !!! Tout le monde apprécie cette exposition….et les repas chauds !
Au soleil et à l'abri du vent ...... le bonheur quoi!!!
Puis nous allons visiter l'aven du Grand Pendu qui se présente de manière bien ostentatoire pour un modeste puits d'une dizaine de mètre. C'est déjà vaste et beau à l'extérieur. Et à l'intérieur, on ne perd pas son temps. Les coulées de calcite, les vieilles concrétions imposantes du puits d'entrée recouvertes de mousses et la galerie richement concrétionnée méritent vraiment le détour.
Nous y passerons du temps, …pas mal de temps au final.
Exploration de l'aven du Grand Pendu
Si bien qu’après être sortis, nous rejoignons les autres qui ont exploré l’aven de l’Ours.
Amandine et Gérard sont déjà repartis et nous allons déséquiper l'aven de l'Ours car le temps nous manque et il y a le retour à faire pour se rendre aux voitures. Ca sera pour une prochaine fois! Il est déjà 17h!!
Nous redescendrons la nuit tombante avec un magnifique lever de Lune et une vue imprenable des Maures à la presqu'île de Giens.
Une belle sortie pour de petits avens sûrement peu visités.
Cédric
Groupe 2 : Amandine, Isabelle, Gérard et Robert ********************************************
C'est enfin la reprise pour moi après plus d'un an d'abstinence de spéléo ! Quelle horreur !
Je suis en route pour rejoindre Robert et Isa à Solliès-Toucas pour qu'ils me guident jusqu'au point de rendez-vous. Je m'aperçois que je me rappelle autant de la route que ce que je me rappelle des manips techniques. Que cela ne tienne, on verra une fois dans le vif du sujet.
Arrivée sur place, Cédric et Gérard sont déjà là, suivis de près par Steph et Patrick et ensuite Adèle et Bruno. quelle joie de revoir tout ce monde.
Nous chargeons les affaires dans les sacs à dos et en avant pour 30 minutes de marche avec un vent glacial.
Sur place, on scinde l'équipe en 2 groupes:
- le premier, Steph, Adèle, Bruno, Cédric et Patrick qui iront faire l'aven du menhir
- le second, Isabelle, Gérard, Robert et moi-même.
Nous voilà donc après quelques crapahutages devant l'aven du Grand Pendu que Robert nous a gentiment pré-équipé pour l'occasion. j'amorce ma descente derrière Isa et assurée par Gérard qui ferme la marche derrière moi et jette un coup d'œil à ce que je fais en me rappelant les bases et les impératifs.
Les sensations me reviennent vite, que c'est chouette !
Descente dans l'aven du Grand Pendu
Une fois le sol atteint je découvre une cavité très jolie, drapée de reliefs blancs. nous passons un certain temps à s'émerveiller de la beauté du lieu et en profitons pour faire quelques photos avant la remontée.
Cette dernière se passe sans trop de difficultés malgré un passage de fractionnement en plein vide, j'en suis la première surprise. L'effort exercé n'était plus aussi naturel mais je prends beaucoup de plaisir.
Exploration du Grand Pendu
13 h sonne et nous en profitons pour tous nous réunir et faire un grand pique-nique avec si possible un soupçon de soleil pour nous réchauffer. Des blagues, des éclats de rire et des taquineries accompagnent nos casse-croûtes et c'est aussi ce qui rend ces journées si agréables.
Une fois nos ventres remplis et nos zygomatiques engourdis nous voilà partis à l'aven de l'Ours pour une dernière exploration avant la fin de la journée. Gérard équipe un côté et Robert l'autre pour que nous puissions descendre et remonter plus vite sans attente.
Je perçois une descente plus longue car il y a beaucoup d'élasticité sur la corde et ce rebond me trouble donc, tranquille.
Cette cavité est différente de la première mais la satisfaction est toujours présente.
Petit selfie traditionnel et il est temps de remonter. Les bras et les épaules me tirent mais c'est le métier qui re-rentre.
Exploration de l'aven de l'Ours.
A l'arrivée, Robert me donne quelques précieux conseils que j'essaierai de retenir car cette reprise était déjà pleine d'émotions. La journée se termine sur une belle fin avec le soleil qui décline petit à petit.
À très vite pour une prochaine sortie les Garris !
Amandine
Ce samedi il fait frais et le vent se met gentiment à souffler lorsque nous nous retrouvons près de l'abîme de La Solitude à 9h30. Nous sommes 7 (Stéphanie, Patrick, Isabelle, Robert, Cédric, Monseigneur et moi-même) du club à s'être rassemblés auprès de notre cher Président. Le but de cette journée est de s'entraîner à l'équipement dans l'aven de l'IF. Aujourd'hui je me laisse guider sans même prendre un kit. 10h nous prenons la direction de l'aven dont le sentier a été repéré la veille par Robert. Les cairns placés nous facilitent la progression qui est parfois semée d'embûches. Nous passons à proximité du trou des soupirs ce qui indique que nous sommes sur la bonne voie. 10h35 nous atteignons la doline de l'IF.
C'est Cédric qui va commencer à équiper. Il est parfois difficile de se lancer dans la réalisation des nœuds et Cédric nous démontre qu'il est très important de pratiquer le plus souvent possible pour ne pas oublier la technique. Après quelques essais infructueux et sur les conseils de Patrick, Cédric exécute le bon geste et met en place une belle tête de puits en réalisant un beau nœud de fusion. Il file dans le puits et Patrick le suit. Dans la descente la discussion s'engage entre les 2 équipiers pour la suite de l'équipement. Stéphanie s'engage à son tour mais Cédric demande a ce que je descende pour confirmer la bonne jonction des 2 cordes. Effectivement les 2 cordes ne sont pas liées correctement. J'en profite pour expliquer à Cédric la procédure de jonction à l'aide du double nœud de chaise pris dans la corde et le mousqueton d'amarrage. Pendant ce temps là Patrick file vers le fond du trou. Cet aven parpine beaucoup et il faut faire attention à nos déplacements. Nous enchaînons rapidement les relais et nous retrouvons 4 (Patrick, Cédric, Stéphanie et moi) rapidement au fond.
Monseigneur s'engage dans le dernier puits mais son petit kit se renverse et ses 2 bouteilles d'eau viennent heurter le sol juste à nos pieds. Ouf! nous ne les avons pas prises sur la tête car 500gr à 20m de haut ça peut faire mal!!.
Le sommet du dernier puits sera l'arrêt pour Isa et Robert qui sont en phase de reprise et de test. Petit selfie des 5 finalistes...
Nous remontons rapidement. Je vais accompagner Isa jusqu'à la sortie dont l'éclairage de son casque laisse à désirer. C'est Cédric et Patrick qui vont s'occuper de déséquiper. 14h30 tout le monde est dehors et nous prenons la direction du retour.
Encore une bonne sortie dans la bonne humeur et la convivialité. Dommage que Glwadys ne soit pas venue car c'était une journée pour s'entraîner à l'équipement.
Gé
Dans le cadre des mises à jour des positionnements des cavités dans le fichier du Var, j’avais remarqué que la grotte Saint Christophe ou du Berger, située sur la commune de Brignoles n’était pas bien pointée.
Lors d’un déplacement dans le centre Var, Isabelle et moi-même en avions profité pour faire une première recherche. Celle-ci nous a amené au monastère Saint Benoît où nous fûmes accueillis par le Père Prieur, Dom Alcuin. Un cordial échange nous a permis de faire connaissance et d’expliquer l’objet de notre visite et nous avons convenu d’une prise de rendez-vous pour explorer la grotte.
Via le mail du monastère, celui-ci fut pris pour le jeudi 12 octobre en début d’après-midi. Nous avons contacté Christian (Kiki) pour cette aventure. Pour optimiser cette journée, le matin nous avons repéré 2 cavités et découvert les magnifiques paysages du centre Var. Nous déjeunons sur le site du monastère et vers 13h00, le Père Prieur est au RDV accompagné d’un frère Anglais.
Nous nous équipons pour l’exploration et suivons les pères vers l’entrée de la grotte qui est quand même bien cachée. A l’entrée, une myriade de moustiques nous accueille.
Nous faisons une photo souvenir avec les pères et entrons dans la grotte illico pour échapper aux moustiques.
**** ATTENTION TOUTES LES PHOTOS SONT EN DIAPORAMA . CLIQUEZ SUR LES FLECHES DROITE ET GAUCHE....
Approche de la cavité et photos d'entrée puis étroiture
Après l’entrée, une étroiture se présente et débouche dans la première salle un peu concrétionnée.
Etroiture et accès à la première salle
Une autre étroiture nous livre l’accès à une autre salle plus vaste et joliment concrétionnée. Mais hélas, comme la grotte du Régay de Néoules, celle-ci a été mutilée par des vandales. Quelle désolation ! Elle devait être vraiment très jolie.
Nous prenons des photos de ce qu’il reste encore de beau, de belles coulées blanches, de petits gours,….
Parallèlement, depuis notre entrée dans la grotte, nos 6 yeux sont à la recherche d’inscriptions, de dessins, de signatures pour identifier la date la plus ancienne d’exploration (1941).
Seconde salle bien volumineuse
Après avoir passé un certain temps dans cette salle, mes coéquipiers sont désorientés pour poursuivre l’exploration. Ayant oublié la topographie papier, je ne peux que remercier Kiki d’avoir eu le reflexe de photographier la topo sur son téléphone. A noter que cette disposition évite d’avoir une topo mouillée et déchirée, voire illisible et de plus, on peut agrandir la zone de recherche !
Tel des chiens de chasse chacun s’affaire à la recherche de la suite. Ce n’est qu’au bout d’un second passage que je trouve enfin une étroiture coudée qui donne la suite du réseau.
Accès à la troisième salle....plus petite
Celle-ci débouche dans une alcôve bien concrétionnée car protégée par le verrou. Et, à la vue du nombre de graffitis, nous sommes certainement au terminus de l’exploration.
Dernière salle modeste mais mignonne
Pour pas changer une nouvelle étroiture un peu plus sévère se présente au fond d’une diaclase.
Je m’y glisse pour déboucher dans un minuscule renfoncement où de jolis gours récompensent ce passage étroit.
Isabelle et Kiki ne souhaitent pas poursuivre le voyage…et ils me souhaitent bonne chance.
Mais à mes pieds et dans l’axe de progression, une nouvelle étroiture se présente. Celle-ci est la plus petite de l’exploration. Je m’y glisse et débouche au pied de la même diaclase que précédemment.
Je me redresse mais là, même mon casque passe à peine, alors pour mon gabarit …même pas en rêve !
Ceux qui ont fait la topographie devaient être croisés avec des furets !!!
Concrétions et dernière étroiture et suite verticale....étroite !
Je retourne donc vers mes coéquipiers et décidons de prendre le chemin du retour mais toujours à la recherche d’inscriptions.
Des inscriptions en pagaille....1941 la plus "vieille"
Le traditionnel selfie !!!
Enfin, la lumière du jour apparaît….et les moustiques aussi !!!
Retour vers le monastère où l’on retrouve le Père Prieur Dom Alcuin pour la visite de l’abbaye du X-XI ème siècle vraiment charmante. Puis direction le local des souvenirs où là sont disponibles des produits fabriqués par les pères ( confitures, miel, lavande, œufs, pesto, huile d’olive, etc ..) pour financer leur œuvre.
Nous nous quittons après quelques achats et retournons vers Toulon avec la satisfaction d’une journée remplie de souvenirs.
Temps passé pour l’exploration : 2h30 en prenant son temps.
La grotte étant située en propriété privée il est impératif de contacter le Père Prieur par mail :
contact@monasterebrignoles.org pour toute visite.
Robert
Retour vers le monastère et la gourmandise !!!
Aller hop! C'est parti. 10h, Gilles équipe le puits d'entrée, un beau P17 qui s'ouvre au ras du sol dans un bel effondrement. Nous suivons tranquillou.
Le petit selfie traditionnel "Garris", et c'est parti pour la remonté. Le grand méandre à la base du puits Tampax donne quand même bien envie. Ca sera pour une prochaine fois!
La remontée sera plus rapide, mais à 6 forcément il y a un peu d'attente surtout que seul un puits est fractionné.
9H30, nous nous retrouvons à quatre (Gérard, Gilles, Cédric et Kiki) ce samedi pour visiter cette diaclase ludique.
Un mistral violent parcourt le plateau.
Pour Cédric et Kiki, c'est la reprise! Personnellement, cela fait presque deux ans que je n'ai pas visité les avens de Siou-Blanc!...
Gérard nous propose d'équiper à tour de rôle cet aven propice à l'équipement. A quatre en effet, c'est idéal, chacun de nous trois est observé lors de l'exercice, acceptant les remarques sympathiques de Gégé et des autres.
Cédric commence l'équipement du premier puits, tout se fait sans stress, dans une ambiance bon enfant!
C'est au tour de Gilles d'équiper, comme Cédric, il n'a jamais fait ce trou. Il quitte la diaclase du premier puits et se retrouve au sommet d'un puits faillé "sans fin".
Nous évoluons dans une diaclase de 70m de profondeur pas très large mais agréable. Le contact visuel avec les autres membres est quasi omniprésent (petits points lumineux éloignés).
Nous nous regroupons sur un rare balcon, puis je prends le relai de l'équipement...
Suite à un passage plus étroit, j'avance en opposition sur quelques mètres pour trouver la tête de puits qui nous mènera directement à la base finale de la diaclase.
Après avoir grignoté et bu, nous essayons tant bien que mal de faire la photo souvenir...
Il est temps de remonter et là, je sais que je vais prendre cher!!! Toute une musculature à refaire... Mes cuisses rapidement me brûlent, je monte en faisant beaucoup de pauses récupératrices... Gégé me devance tandis que Gilles et Cédric déséquipent.
Nous nous changeons très rapidement, le ventre n'attend pas, et essayons de trouver un coin à l'abri du vent... Isabelle et Robert sont venus à notre rencontre, bravo!!! Gilles doit nous quitter.
Je remercie tous les participants pour cette belle sortie, cela m'a remis en selle (ouf!) , la spéléo, c'est comme le vélo, cela ne s'oublie pas!!! Merci à Gé, le Gentil Organisateur"Observateur".
Kiki
Lei Garri Greu - Spéléo-Club du Beausset
Chez Mr Christian LIGUORI
397 chemin des bonnes herbes
83200 TOULON