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dates importantes

2 février en AA

Publié le par kreizker

2 février 1942 : Bill W. rend hommage à Ruth Hock, 1ère secrétaire salariée de AA, qui a démissioné pour se marier. Elle a écrit approximativement 15 000 lettres en réponse à des demandes de renseignements. 



ruth & bill w.

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février dans le mouvement

Publié le par kreizker

1 février 1918 : date prévue du mariage de Bill et Loïs, reporté à cause de la guerre.

1942
 : Ruth Hock, 1ère secrétaire salariée de AA, démissionne pour se marier.


2 février
1942 : Bill rend hommage à Ruth Hock, qui a écrit dans les 15 000 lettres aux personnes demandant de l’aide.

8 février
1940 : Bill, Dr Bob et six autres membres demandent une aide financière à 60 riches amis de John D. Rockefeller, à l’Union Club de New York. Ils reçoivent 2 000 $.

9 février
2002 : Sue Smith Windows, la fille de Dr Bob, décède.

11 février
1938 : Clarence Snyder (« Home Brewmeister) pose le verre.

13 février
1937 : Le Groupe d’Oxford « l’escadre alcoolique » tient ses réunions chez Hank Parkhurst (l’incroyant) dans le New Jersey.

18 février
1943 : les AA sont autorisés à utiliser leurs voitures pour faire des 12èmes étapes en cas d’urgence, malgré le rationnement d’essence.

19 février
1967 : Père « John Doe » (Ralph Pfau), 1er prêtre catholique membre AA, décède.

21 février
1939 : 400 copies du manuscrit du Big Book sont envoyées à des docteurs, juges , psychiatres et autres, pour recueillir leurs commentaires.

Autres dates en février sans plus de  précision.
1938 : Rockefeller donne 5 000 $ à AA.
1939 : Harry Tiebout donne son soutien à AA, le 1er psychiatre à le faire.
1939: le Dr Howard de Montclair, NJ,  suggère de remplacer les « vous devez » par « vous devriez » dans le Big Book.
1959 : AA autorise « Enregistrer pour les Aveugles » à faire un enregistrement oral du Big Book.

Bien entendu, ces quelques dates sont une sélection ...

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1 février en AA

Publié le par kreizker

1er février 1918 : date originellement prévue pour la mariage de Bill et Loïs, reportée pour cause de guerre.

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26 janvier en AA

Publié le par kreizker

26 janvier 1971 :  le New York Times publie la nécrologie de Bill Wilson en  page 1. TEXTE PDF


 

NEW YORK  __

William Griffith Wilson est décédé dimanche soir et, avec l'annonce de sa mort, il a été révélé qu'il était Bill W., cofondateur de Alcooliques Anonymes en 1935. Il avait 75 ans.
L'analyste financier retraité de Wall Street s'était attendu à mourir ou à devenir fou comme un alcoolique sans espoir 36 ans auparavant, mais, après ce qu'il a appelé une expérience spirituelle dramatique, il déposa le verre et resta sobre.

Il laisse comme héritage un programme de rétablissement à 475 000 alcooliques notoires dans 15 000 groupes à travers les Etats-Unis et dans 88 pays.

Mr Wilson, dont la voix nasillarde et l'économie de parole reflètent son origine de Nouvelle Angleterre, est décédé de pneumonie et de complications cardiaques quelques heures après qu'il eût été transporté en avion privé au Miami Heart Institute à Miami Beach depuis sa maison de Bedford Hils, N.Y.
A ses côtés se trouvait son épouse, Lois, qui était restée près de lui durant ses années de chute dans l'alcoolisme et qui plus tard avait oeuvré à aider d'autres alcooliques. Elle est la fondatrice des groupes Al-Anon et Alateen, qui s'occupent des peurs et de l'insécurité des femmes et enfants de buveurs à problème.

Mr Wilson a parlé la dernière fois en public le 5 juillet pendant 3 minutes, après s'être battu pour aller de sa chaise roulante au pupitre, à la lecture de clôture de la 35° convention internationale AA à Miami, à laquelle ont participé 11 000 personnes.
Il avait été admis 3 jours avant au Miami Heart Institute, son emphysème se compliquant en pneumonie.
Le 10 octobre dernier, il était soigné à l'hôpital pour un emphysème aigu et incapable pour la première fois d'assister au banquet AA, où l'on célébrait chaque année "l'anniversaire de son dernier verre".  Ses salutations furent transmises par sa femme aux 2 200 membres AA et invités au Hilton de New York.

Mr Wilson a autorisé que l'on brisât son anonymat AA après sa mort, dans une lettre signée en 1966. Le rôle du Docteur Robert Holbrook Smith en tant que cofondateur de cette fraternité mondiale fut dévoilé publiquement quand ce chirurgien d'Akron, Ohio, mourut d'un cancer en 1950.

En tant que Bill W., Mr Wilson a partagé ce qu'il appelait "son expérience, sa force et son espoir" dans des centaines de discours et d'écrits, mais en retour -  attentif au fait que "lui-même n'était jamais qu'un autre gars nommé Bill qui ne savait pas boire normalement"- avait besoin de l'avis d'alcooliques amis et avait décliné l'offre d'un salaire pour son travail en faveur de la fraternité.

Il gagnait sa vie, et plus tard sa femme, avec les droits d'auteur de 4 livres - "Alcoholics Anonymous", "The Twelve Steps and Twelve Traditions", "Alcoholics Anonymous comes of age" et "The A.A.Way of Life".

Père de la doctrine que les membres ne devraient pas rendre publique leur affiliation, Bill W. avait expliqué que "l'anonymat n'est pas seulement quelque chose qui nous sauve de la honte et de la stigmatisation de l'alcoolique; le but plus profond est de garder les égos imbéciles qui sont les nôtres de courir de façon excessive après l'argent et la gloire, aux dépens de AA".
Il cita l'exemple d'une personnalité très connue de la radio, qui avait écrit une autobiographie rendant publique son affiliation AA et "puis dépensant ses droits d'auteur, en goguette dans les pubs de la West 52° rue".
Dans les premières années du programme, Mme Wilson travailla dans un grand magasin pour augmenter les revenus de la famille
.
Avec les années, la chevelure brune ondoyante du mince cofondateur se mit à blanchir et son pas à ralentir. En 1962, il abandonna l'administration active des affaires AA et retourna à temps partiel à Wall Street. Il continua à parler à New York, lors de réunions ("banquets"), pour célébrer les anniversaires de son rétablissement.
Mr Wilson décourageait  l'éloquence et les euphémismes et les auditeurs impressionnés avec la simplicité et la franchise de son "histoire" AA.

A East Dorset, Vermont, où il naquit le 26 novembre 1895, et où il suivit les cours élémentaires dans une école à deux classes,  il se souvient : "J'étais grand et gauche et je me sentais vraiment mal à cause de ça, parce que les enfants de plus petite taille me bousculaient. Je me souviens avoir été très déprimé un an ou plus, alors j'ai une féroce détermination à gagner, être le N° 1".

Billl, dont la force physique et la motricité étaient limitées, était aiguilloné par un profond sentiment d'infériorité, devint cependant capitaine de l'équipe de baseball de son collège. Il apprit à jouer du violon suffisamment bien pour conduire l'orchestre de l'école.
Il suivit les cours d'ingénieur comme matière principale à la Norwich University pendant 3 ans puis s'inscrivit à l'école de formation  des officiers, quand les Etats-Unis entrèrent dans la 1° guerre mondiale. Il épousa Lois Burnham  la fille d'un docteur en médecine qu'il avait rencontrée en vacances à Manchester, Vermont.

Au camp militaire de New Bedford, Massachussets, le second lieutenant Wilson du 66th Coast Artillery et ses copains officiers  étaient divertis par des hôtesses patriotiques et Bill W. se retrouva avec son premier verre en main, un cocktail Bronx. Son sentiment d'infériorité disparut rapidement.

Dans ces  années rugissantes de mes 20 ans, se souvient-il, je buvais pour avoir des rêves de grandeur folle. Sa femme se fit de plus en plus de soucis, mais il lui certifia que "les hommes de génie conçoivent leurs meilleurs projets dans l'ivresse".

Lors du crash de 1929, les fonds de Mr. Wilson s'évaporèrent, mais pas sa confiance en lui. "Tandis que les hommes se jetaient vers la mort du haut des tours de la haute finance, j'étais rempli de dégoût et refusais de sauter. Je retournai au bar. Je le disais, et j'y croyais, je peux reconstruire ceci encore une fois. Mais je ne le fis pas. Mon obsession d'alcool m'avait déjà condamné. Je devins un pot de colle à Wall Street."

Les doses engourdissantes de baignoire de gin, du whisky de contrebande et du calvados de New Jersey devinrent la panacée à tous les problèmes de Bill W.
A la fin de 1934, il reçut la visite d'un ancien compagnon de bar, Ebbt T., qui lui révéla qu'il s'était libéré de sa compulsion alcoolique avec l'aide de "First Century Christian Fellowship (maintenant Moral Rearmament); un mouvement fondé en Angleterre par le Dr. Frank D. Buchanan et souvent appelé les groupes Oxford.
Bill  W. était profondément impressioné et désespéré, mais il ajouta qu'il n'avait pas encore atteint ce degré d'avilissement en dessous duquel il ne voulait pas descendre. Il comprit  qu'il avait encore en lui un ivrogne qui allait prolonger tout ça.
Malade, déprimé et empoignant une bouteille de bière, Bill W. entra en titubant un mois plus tard au Towns Hospital, une institution pour le traitement de l'alcoolisme et de la dépendance aux drogues, dans le Upper Manhattan. Le docteur William Duncan Silkworth, son ami, l'alita.

Mr Wilson se souvint alors de ce que lui avait dit Ebby T.   "Tu admets que tu es écrasé. Tu deviens honnête envers toi-même.....Tu pries n'importe quel dieu que tu crois qui existe, même à titre expérimental".  Bill W. se retrouva poussant un cri : "S'il y a un Dieu, qu'il se montre. Je suis prêt à tout faire, tout".
Soudain, relate-t-il, la chambre s'éclaira d'une grande lumière blanche. Je fus pris d'une extase qu'aucun mot ne peut décrire. Il me semblait qu'un vent, non pas d'air, mais d'esprit s'était mis à souffler. Et alors l'idée éclata que j'étais un homme libre".

Se remettant doucement et brûlant d'enthousiasme, Mr Wilson eut la vision d'une réaction en chaîne parmi les ivrognes, l'un portant le message du rétablissement à l'autre. Mettant l'accent a début sur la régénération spirituelle, et travaillant étroitement  avec les gens du groupe d'Oxford,  il se battit pendant des mois pour " amener le monde à la sobriété ", mais n'arriva pratiquement à rien.

Regarde, Bill, mit en garde le docteur Silkworth, tu prêches à ces alcooliques là. Tu parles des préceptes d'Oxford d'absolue honnêteté, de pureté, de générosité et d'amour. Apporte leur le point de vue médical et  fais-leur la vie dure en ce qui concerne l'obsession qui les condamne à boire. Ca -  venant d'un alcoolique à un autre - peut vraiment fissurer leurs rudes personnalités à ceux-là."

Mr Wilson, après cela, se concentra sur la philosophie de base que l'alcoolisme est une allergie physique combinée à une obsession mentale - une maladie du corps, de l'âme et de l'esprit, incurable mais que l'on peut néanmoins stabiliser. Beaucoup plus tard, le concept de maladie alcoolique fut accepté par un comité de l'American Medical Association et l'Organisation Mondiale de la Santé.

Toujours sobre 6 mois après avoir émergé de l'hôpital, Mr Wilson se rendit à Akron pour participer à une adjudication de valeurs. Il perdit et était sur le point de perdre une nouvelle fois quand il se mit à faire les cent pas à l'extérieur d'un bar à la réception du Mayflower Hotel. Paniqué, il tâtonna à la recherche d'une force intérieure et se souvint qu'il avait donc pu rester sobre jusqu'à maintenant en essayant d'aider d'autres alcooliques. Au travers des connections des groupes Oxford, cette soirée-là, il réussit à se faire présenter le docteur Smith, un chirurgien et pays du Vermont, qui avait vainement cherché des cures médicales et de l'aide religieuse pour sa consommation compulsive d'alcool.
"Bill était le premier être humain avec qui je n'eusse jamais parlé, qui discutait intelligemment de mon problème à partir de son expérience réelle.
Le docteur Bob, ainsi qu'on le nomma ,  dit plus tard : "Il parlait ma langue".

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