Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 19:01

 

 

La Turquie assiège la ville d'Afrin et négocie avec les Etats Unis pour Manbij (Reuters)

        

L'armée turque et ses alliés rebelles syriens assiègent la ville d'Afrin et les villages qui l'entourent tout en négociant avec les Etats-Unis le retrait des combattants kurdes de Manbij, située plus à l’est, ont annoncé Mardi 13 Mars 2018 Ankara et l'Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH).

L'armée turque dit dans un communiqué avoir parachevé l'encerclement d'Afrin, principal objectif de l'opération Rameau d’Olivier lancée il y a deux mois pour chasser les miliciens kurdes des unités de protection du peuple (YPG) de cette région du nord-ouest de la Syrie.

Cette information a été démentie par un porte-parole des YPG, Nouri Mahmoud, qui l'a qualifiée de propagande tout en reconnaissant que toutes les routes menant à Afrin étaient soumises à d'intenses bombardements.

Mais elle a été confirmée par l'OSDH, qui dispose d'un réseau d'informateurs sur le terrain. Selon le directeur de l'organisation basée à Londres, Rami Abdelrahmane, les forces turques et leurs alliés de l'Armée Syrienne Libre (ASL) ont encerclé quatre vingt dix villages en plus de la ville d'Afrin, soit environ sept cent mille personnes.

La dernière route conduisant en-dehors de cette zone est désormais sous le feu direct de l'armée turque, ce qui la rend de fait inutilisable, a-t-il précisé.

Dans son communiqué, l'armée turque dit s'être emparée Lundi 12 Mars 2018 de secteurs d'une importance stratégique dans cette région.

Ankara considère les YPG comme un groupe terroriste comme prolongement syrien du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène depuis plus de trente ans une insurrection séparatiste en territoire turc.

La Turquie négocie aussi avec les Etats-Unis le départ des combattants kurdes de Manbij, au nord-est d'Alep, sur la rive occidentale de l'Euphrate.

La ville a été reprise au mois d’août 2016 aux djihadistes du groupe Etat Islamique par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), appuyées par la coalition sous commandement américain, au début de l'offensive qui a conduit à la reconquête de Rakka.

Les YPG sont la principale composante des FDS et elles seraient restées depuis à Manbij bien que la ville se situe en territoire arabe. La Turquie a exigé à maintes reprises que les combattants kurdes se retirent dans les territoires qu'ils contrôlent sur la rive orientale de l'Euphrate, sans succès jusqu'à présent.

Mais selon un responsable des FDS, il n'y a plus de combattants kurdes dans Manbij, dont ils se sont retirés dès le mois d’août 2016, laissant la ville sous contrôle d'une administration locale.

Une offensive militaire turque étant rendue de facto impossible par la présence de soldats américains à Manbij, Ankara négocie avec les Etats-Unis le départ des YPG.

Le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, a déclaré Mardi 13 Mars 2018 qu'il tenterait de parvenir à un accord à ce sujet lors de son entretien avec le secrétaire d’état américain Rex Tillerson à Washington Lundi 19 Mars 2018.

Dans une déclaration à la presse avant de s'envoler pour Moscou, il a ajouté que l'armée turque n'hésiterait pas à passer à l'offensive si les discussions n'aboutissent pas.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré la semaine dernière que les forces turques entendaient chasser les YPG de toute la zone frontalière jusqu'à la frontière avec l'Irak.

Les FDS ont pour leur part accusé Mardi 13 Mars 2018 la Turquie de se rendre coupable de nettoyage ethnique dans le nord de la Syrie.

« Le gouvernement turc installe des familles turkmènes et arabes dans les villages de la région d'Afrin qu'il occupe après en avoir chassé les habitants kurdes et après avoir distribué leurs biens aux nouveaux colons », dit Redur Xelil, un responsable des FDS, dans un message écrit adressé à Reuters.

Un responsable turc contacté par Reuters a catégoriquement rejeté ces accusations. « Il n'est pas question d'effectuer un transfert de population vers cette région et de changer sa structure démographique », a-t-il affirmé.

Partager cet article
Repost0
13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 18:50

 

 

Des civils évacués de la Ghouta orientale (Reuters)

 

Des civils blessés et malades sont sortis Mardi 13 Mars 2018 de la Ghouta orientale, rapportent la télévision publique syrienne et l'armée russe. Les rebelles du Djaïch al Islam ont précisé qu'ils étaient sortis dans le cadre d'une évacuation négociée avec la Russie sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Le coordinateur résident de l’ONU en Syrie, Ali al Zaatari, avait annoncé Mardi 13 Mars 2018 en début de matinée qu'il s'attendait à une évacuation de civils dans la journée.

S'exprimant au point de passage d’al Wafidine, à la limite occidentale de l'enclave, près de Douma, il avait précisé à Reuters que des malades et des blessés seraient au nombre de ces évacués.

La télévision publique syrienne a diffusé les images d'un groupe de civils, parmi lesquels des malades et des blessés, présentés comme quittant la Ghouta orientale et gagnant les territoires sous contrôle gouvernemental en passant par al Wafidine.

Ce premier groupe, précise la télévision, comprenait environ trente cinq personnes qui vont gagner un centre d'hébergement de la région.

L'armée russe a indiqué de son côté qu'une centaine de personnes avaient quitté la Ghouta Mardi 13 Mars 2018.

Yasser Delwan, responsable politique du Djaïch al Islam, une des principales factions rebelles opérant dans la Ghouta, a déclaré que cette évacuation avait été rendue possible grâce à l'accord annoncé la veille avec la Russie, soutien politique et militaire du régime de Bachar al Assad, sous les auspices de l'ONU.

Il a ajouté que ces civils évacués faisaient partie du millier de malades et de blessés dont des responsables de l'ONU ont indiqué qu'ils ont besoin d'une assistance médicale hors de l'enclave située à la périphérie de Damas.

Depuis le déclenchement d'une campagne de bombardement le 18 février 2018, prolongée par une offensive au sol, contre l'enclave qui était tenue par les rebelles à la périphérie de Damas, les forces gouvernementales syriennes ont repris plus de la moitié de la Ghouta, un ensemble de localités densément peuplées et de terres agricoles.

D'après le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, l'offensive a fait en un mois plus de mille cent morts parmi la population civile de l'enclave, où vivent quatre cent mille personnes.

Ces derniers jours, l'avancée des forces gouvernementales a isolé les deux principales villes de la Ghouta, Douma et Harasta.

Interrogés par la télévision publique syrienne, des civils sortis de l'enclave ont déclaré que les rebelles les avaient empêchés de partir plus tôt.

« Nous ne pouvions pas sortir. Ils ne laissent personne sortir, ils les agressent et les obligent à faire demi-tour », a déclaré l'un d'eux.

L'Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) fait état pour sa part de nouveaux bombardements menés par les forces gouvernementales dans le sud de l'enclave, incluant les villes de Saqba, Kafr Batna et Jisrine.

A al Kadam, zone rebelle au sud de Damas, sans lien avec la Ghouta orientale, l'armée syrienne a évacué Mardi 13 Mars 2018 trois cent combattants rebelles et leurs familles, rapportent par ailleurs l'OSDH et le service de presse du Hezbollah libanais, mouvement chiite allié à Bachar al Assad.

Les rebelles évacués appartiennent au groupe Ajnad al Cham. Ils doivent être transférés dans la région rebelle d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, à la suite d'un accord passé avec Damas.

L'OSDH précise que plusieurs centaines de rebelles ont quitté en car le secteur d’al Kadam ces dernières vingt-quatre heures.

Partager cet article
Repost0
13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 18:38

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1GP1O7-OFRTP

 

Le secrétaire d’état Rex Tillerson limogé et remplacé par Mike Pompeo (Reuters)

 

Après des mois de tension entre les deux hommes, Donald Trump a limogé Mardi 13 Mars 2018 son secrétaire d’état Rex Tillerson, qu’il a remplacé par un fidèle à la réputation de faucon, le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), Mike Pompeo.

Ce remaniement, le plus spectaculaire depuis l’arrivée au pouvoir du président républicain au mois de janvier 2017, a été annoncé par le chef de la Maison Blanche lui-même sur Twitter.

« Mike Pompeo, directeur de la CIA, devient notre nouveau secrétaire d’état. Il va faire un travail fantastique. Merci à Rex Tillerson pour sa contribution. Gina Haspel devient la nouvelle directrice de la CIA et la première femme à ce poste, félicitations à tous », a écrit le président américain.

Gina Haspel était directrice adjointe de la CIA depuis le mois de février 2017. Sa nomination avait été contestée par les démocrates en raison de son implication dans le système des prisons secrètes mises en place par la CIA.

Le Sénat entendra Mike Pompeo et Gina Haspel au mois d’avril 2018 pour des auditions de confirmation.

Rex Tillerson, ancien Président Directeur Général (PDG) de la compagnie pétrolière Exxon Mobil, avait pris la tête de la diplomatie américaine à l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

Son départ n’est pas une surprise en raison des désaccords entre les deux hommes, qui ont culminé à l’automne dernier après des révélations de la chaîne de télévision National Broadcasting Company (NBC) selon laquelle Rex Tillerson aurait qualifié Donald Trump de crétin pendant une réunion au département d’état en présence de membres de l’administration présidentielle.

« Nous en parlions depuis longtemps », a commenté Donald Trump sur la pelouse de la Maison Blanche. « Nous nous entendions plutôt bien mais nous étions en désaccord sur certaines choses », a-t-il déclaré en citant en exemple l’accord sur le nucléaire iranien.

« Quand on pense à l’accord iranien, je pense qu’il est très mauvais et je crois qu’il pense qu’il est correct. Je voulais le casser ou faire quelque chose et il n’était pas tout à fait du même avis », a reconnu Donald Trump.

Mike Pompeo, favorable comme Donald Trump à une dénonciation de l’accord conclu avec Téhéran en 2015, « a la même façon de penser que moi », a ajouté le président américain.

Un responsable de l’administration a indiqué que Donald Trump avait demandé à Rex Tillerson de démissionner Vendredi 9 Mars 2018 mais qu’il n’avait pas voulu officialiser la nouvelle avant le retour de son secrétaire d’état d’une tournée en Afrique.

Des responsables du département d’état ont dit ne pas savoir ce qui avait motivé le limogeage de Rex Tillerson.

Steve Goldstein, sous-secrétaire d’état chargé des affaires publiques, a dit ignorer les raisons pour lesquelles Rex Tillerson avait été remercié alors qu’il avait l’intention de rester à son poste. Steve Goldstein a été à son tour limogé.

Donald Trump voulait mettre en place « une nouvelle équipe avant les discussions avec la Corée du Nord et pour les négociations commerciales en cours », a-t-on précisé à la Maison Blanche.

Un possible sommet sera organisé au mois de mai 2018 entre Donald Trump et le numéro un nord-coréen Kim Jong Un. Le président américain a par ailleurs imposé des taxes sur l’acier et sur l’aluminium dans le but d’obtenir des termes plus favorables aux Etats-Unis dans les échanges commerciaux.

L’hypothèse de la mise à l’écart de Rex Tillerson et de son remplacement par Mike Pompeo avait été évoquée dès le mois de novembre 2017 par le New York Times. Elle avait à l’époque été démentie par la Maison Blanche et Donald Trump avait qualifié l’information de fake news.

Au mois d’octobre 2017, l’ambassadrice des Etats-Unis à l’Organisation des Nations Unies (ONU), Nikki Haley, avait dû démentir publiquement être intéressée par le poste de secrétaire d’état.

Les relations entre Donald Trump et son ancien chef de la diplomatie n’ont jamais été au beau fixe.

Les deux hommes ont maintes fois affiché leurs divergences, sur la Corée du Nord comme sur l’Iran ou le Qatar et pas plus tard que Lundi 12 Mars 2018 sur la Russie, Rex Tillerson ayant mis en cause Moscou après l’empoisonnement d’un ancien agent double russe en Grande-Bretagne tandis que la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, restait plus prudente en la matière.

Le départ de Rex Tillerson n’en constitue pas moins le remaniement le plus important, à ce jour, de l’administration de Donald Trump peu avare en la matière.

S’il est confirmé au mois d’avril 2018 par le sénat, Mike Pompeo prendra les rênes d’un département d’état ébranlé par les départs de nombreux hauts diplomates et des perspectives de coupes budgétaires.

De nombreux démocrates au congrès ainsi que des experts en politique étrangère, qu’ils soient démocrates ou républicains, ont exprimé leur inquiétude à l’annonce du départ de Rex Tillerson, estimant que ce limogeage allait aggraver l’instabilité de l’administration à un moment crucial.

Evans Revere, un diplomate chargé du dossier nord-coréen sous l’administration de George Bush, a déclaré que la décision de Donald Trump envoyait un mauvais signal sur le rôle de la diplomatie.

« Le remplacement de Rex Tillerson par Mike Pompeo, qui est connu comme partisan politique et opposant à l’accord sur l’Iran, augmente la possibilité d’un effondrement de l’accord et la possibilité que l’administration affronte bientôt non pas une, mais deux crises nucléaires », a-t-il ajouté.

Rex Tillerson avait subi une audition de confirmation mouvementée devant le sénat en 2017, en raison des liens d’Exxon Mobil avec la Russie.

Mais avec le temps, l’opposition démocrate avait plutôt apprécié le personnage, estimant qu’il jouait un rôle stabilisateur au sein d’une administration chaotique.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 20:40

 

 

Catastrophe humanitaire à Douma, dit le conseil municipal de Douma (Reuters)

 

La ville syrienne de Douma est confrontée à une catastrophe humanitaire sans précédent en raison de l'afflux de milliers de personnes fuyant la progression des forces gouvernementales et les bombardements incessants dans le reste de la Ghouta orientale, a dit Lundi 12 Mars 2018 le conseil municipal de Douma.

Plus d'un millier de civils ont été tués en trois semaines d'offensive des forces du président syrien Bachar al Assad visant à reprendre, avec l'appui de l'aviation russe, le contrôle du dernier bastion rebelle près de Damas, selon les bilans avancés par l'Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) et Médecins Sans Frontières (MSF). Des dizaines de milliers d'autres ont fui leurs maisons.

L'armée syrienne a repris environ la moitié de ce territoire en partie agricole situé à l'est de la capitale depuis le début de l'opération terrestre et ont entièrement isolé Douma, la principale ville, du reste de l'enclave.

« Après plus de vingt jours d'une campagne barbare, la situation humanitaire et alimentaire a atteint un niveau catastrophique », dit le conseil municipal de Douma dans un communiqué.

Des milliers de familles s'entassent dans les rues et les jardins publics de la ville faute de place dans les sous-sols et les abris anti aériens déjà surchargés, ajoute le conseil municipal tenu par l'opposition.

Selon un homme réfugié dans un abri fortement endommagé, la situation des civils est intenable.

« L’abri est inhabitable. Même des poulets n'y seraient pas en sécurité. Il n'y a pas de salle de bain, un seul cabinet de toilette et plus de trois cent personnes s'y entassent », a-t-il dit en insistant pour rester anonyme par crainte de représailles si l'armée reprend la ville.

Dans son communiqué, le conseil municipal de Douma indique que les corps de soixante dix victimes des bombardements ont été inhumés dans un jardin public du centre-ville, le cimetière situé en périphérie n'étant plus accessible en raison des raids aériens.

Selon des habitants interrogés par Reuters, des dizaines de personnes sont ensevelies sous les décombres de leurs immeubles, certaines encore en vie. Mais les secours ne peuvent plus leur venir en aide à cause des bombardements.

La plupart des infrastructures médicales ont aussi été ciblées par les avions syriens et russes.

Face à cette situation désespérée, l'OSDH rapporte que des centaines de personnes ont manifesté Lundi 12 Mars 2018 dans une autre ville de la Ghouta, Kafr Bana, pour demander aux rebelles de conclure un accord avec le gouvernement pour mettre fin aux combats. Des inconnus ont tiré contre les manifestants et une personne a été tuée, précise l'OSDH.

Reuters n'a pas pu joindre pour le moment le porte-parole du groupe rebelle Failak al Rahmane, affilié à l'Armée Syrienne Libre (ASL), implanté à Kafr Bana.

L'autre grand groupe insurgé de la Ghouta, Djaïch al Islam, a dit Lundi 12 Mars 2018 avoir conclu un accord avec la Russie pour évacuer les blessés de l'enclave, grâce à une médiation de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Ni Moscou, ni Damas n'ont pour le moment confirmé l'existence d'un tel accord.

Une porte-parole de l’ONU a indiqué pour sa part que l’ONU n'était pas partie prenante d'un tel accord, tout en appelant à l'évacuation urgente de plus de mille blessés et malades.

Selon les médias officiels syriens, les bombardements aériens se poursuivaient Lundi 12 Mars 2018 et visaient particulièrement les villes d’Harasta et d’Irbine.

Alors que la chute de la Ghouta orientale semble proche, l'OSDH a avancé Lundi 12 Mars 2018 un bilan de cinq cent onze mille morts depuis le début du conflit en Syrie il y a sept ans, dont quatre vingt cinq pour cent sont imputables selon lui aux forces gouvernementales syriennes et à leurs alliés.

L'OSDH, qui suit l'évolution du conflit grâce à un réseau d'informateurs sur le terrain, précise qu’elle dispose de l'identité de plus de trois cent cinquante mille victimes. Pour les autres, l'organisation proche de l'opposition dit avoir documenté leur décès sans connaître leur nom.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 20:24

 

 

https://www.change.org/p/cecile-silhouette-orange-fr-défendons-l-ageca

 

Défendons l'AGECA

 

L’AGECA, vous connaissez ?

 

Oui si vous fréquentez nos salles avec l’une des centaines d’associations que l'AGECA, association indépendante, sans but lucratif et à gestion désintéressée, accueille chaque jour, depuis plus de quarante quatre ans.

 

Ou si, simple habitant du quartier, paroissien du Bon Pasteur, retraité qui désire être initié à l’informatique ou bien jeune en difficulté scolaire, vous avez bénéficié de l’un de ses services bénévoles.

 

L’AGECA est en grand danger. L’exception aux règles de la rentabilité qu'elle incarne est devenue intolérable à l’Archevêché de Paris, propriétaire des lieux. Il entend mettre à profit la révision du Commodat qui le lie à l’AGECA depuis 1973 pour faire désormais payer un loyer au prix du marché, un prix que ne saurait supporter l’AGECA sans renoncer à sa vocation sociale ou fermer ses portes.

 

Nous refusons que l’AGECA et les immenses services qu’elle rend, non seulement dans le onzième arrondissement de Paris mais bien au-delà, soient sacrifiés par l’Archevêché de Paris sur l’autel du profit.

 

Nous demandons à celui-ci de renoncer à ses exigences afin de permettre à l’AGECA de poursuivre son action au service de l’intérêt général, là où elle est née et là où elle vit depuis grâce à tous, au 177 rue de Charonne, dans le onzième arrondissement de Paris.

 

Cette pétition sera remise à l'Archevêché de Paris.

 

Soutenez l'AGECA.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 20:12

 

 

https://www.ensemble-fdg.org/content/communique-de-ensemble-un-prefet-quatre-fois-hors-la-loi

 

Communiqué d'Ensemble

 

Jeudi Premier Mars 2018

 

Un préfet quatre fois hors la loi

 

Pour une autre république citoyenne et autogérée

 

Le préfet des Alpes-Maritimes aura réussi un exploit digne d'un livre des records. Il a été désavoué quatre fois en moins d'un an par la justice.

Le tribunal administratif avait déjà reconnu le 31 mars 2017 puis le 4 septembre 2017 que le préfet avait porté atteinte au droit d'asile.

Depuis, c'est au sujet de reconduites à la frontière de mineurs que l'action de ce préfet a été condamnée par la justice, le 22 janvier 2018 puis le 23 février 2018, pour atteinte grave et manifestement illégale portée à une liberté fondamentale.

Il est temps de dire que cela suffit.

Dans une démocratie réelle, une seule de ces condamnations aurait du immédiatement déboucher sur la démission de cet homme dangereux pour les droits, les libertés et la protection de l'enfance.

La démission de ce préfet est une exigence élémentaire.

Il en est une autre, celle repenser sans attendre les institutions de la république jupitérienne et leur héritage monarchique et bonapartiste pour inventer la république citoyenne et autogérée de demain.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 19:58

 

 

http://www.eitb.eus/es/noticias/politica/detalle/5456432/manifestacion-barcelona-favor-republica-catalana-11-marzo-2018/

 

Des milliers de personnes ont manifesté Dimanche 11 Mars 2018 au centre de Barcelone en faveur de la république catalane, dans une mobilisation convoquée par l'Assemblée Nationale Catalane (ANC).

Le but de la manifestation était de faire pression sur les partis indépendantistes pour qu'ils concluent un pacte qui permettrait à un gouvernement catalan d'avancer vers l'indépendance.

« République, maintenant » était le mot d’ordre de cette marche, qui est partie du parc de la Ciutadella et qui a rejoint le passage Colón de Barcelone.

A la tête de la manifestation, il y avait le leader de l’ANC, Agusti Alcoberro, il y avait le leader de l’Omnium Culturel, Marcel Mauri, il y avait l’ancienne présidente du parlement catalan, Carme Forcadell, et il y avait le député européen d’Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), Jordi Solé.

Les anciens ministres Munté Neus, Jordi Turull et Josep Rull, le leader du Parti Démocrate Européen de CATalogne (PDECAT) Albert Batet, le député de la Candidature d’Unité Populaire (CUP) Carles Riera et le député d’ERC Ernest Maragall, ont également participé à la manifestation, mais ils n’étaient pas dans le cortège de tête.

La marche s'est déroulée dans un contexte politique marqué par le blocus de l'investiture du président du gouvernement catalan.

Le président du parlement, Roger Torrent, a décidé Vendredi 9 Mars 2018 de reporter la séance plénière d’investiture prévue Mardi 13 Mars 2018 en attendant la réponse aux mesures de précaution que Jordi Sànchez a présenté Lundi 12 Mars 2018 devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) à Strasbourg.

De même, après avoir reçu la dernière proposition d'accord de Junts per Catalunya et de l’ERC pour obtenir son soutien à l'investiture de Jordi Sànchez, la CUP, dont les votes sont nécessaires, maintient son abstention avant une hypothétique investiture.

L'ANC a critiqué Dimanche 11 Mars 2018 l’absence de pacte gouvernemental entre Junts per Catalunya, l'ERC et la CUP, pour lancer la législature et pour impulser la république et elle leur a demandé des explications.

Le membre du secrétariat national de l'ANC, Jordi Pairó, l'a dit dans les discours de la manifestation et il a exprimé sa surprise et son indignation car cela n'a pas encore été fait.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 17:02

 

 

https://humanite.fr/migrants-calais-la-distribution-de-repas-par-letat-est-un-fiasco-651756

 

À Calais, la distribution des repas par l'état est un fiasco 

 

Par Emilien Urbach

 

Presque une semaine après la mise en place du dispositif, les acteurs de terrain dénoncent un système inadapté.

 

Pensant couper l’herbe sous le pied des associations, qu’il accusait au passage d’user de mensonges et de manipulations, Emmanuel Macron avait annoncé, lors de sa venue à Calais, le 16 janvier 2018, que l'état prendrait bientôt à sa charge la distribution des repas aux exilés. 

Depuis le Mardi 6 Mars 2018, le nouveau dispositif est en place. L’association de la Vie Active, qui s’en charge pour le compte de l'état, a été dotée de deux food trucks afin de rester mobile pour éviter, selon Michel Tournaire, sous-préfet de Calais, les points de fixation. 

Mais le compte n’y est pas. Là où les bénévoles distribuaient quotidiennement plus de mille deux cent repas, le prestataire officiel ne prévoit que trois cent cinquante repas. 

Les associations de solidarité permettaient jusqu’ici aux exilés de s’approvisionner trois fois par jour dans cinq lieux différents. 

Le nouveau dispositif ne prévoit que deux endroits, encadrés par un important dispositif policier et entourés de fils barbelés, pour seulement deux repas quotidiens. 

La mise en place du nouveau dispositif s’accompagne, en outre, du démantèlement des infrastructures sanitaires, toilettes et points d’eau, précédemment mises en place.

« Personne ne se déplace pour aller chercher ses repas », indique au téléphone Messay, un jeune exilé éthiopien présent à Calais depuis quatre mois, « je m'excuse de dire cela, mais le lieu de distribution ressemble à un camp de concentration ». 

En fin de compte, les exilés se débrouillent grâce aux solidaires qui continuent de leur apporter à manger en cachette.

« Nous apportons des sacs avec de l'huile et de quoi cuisiner soi-même », explique Laurent Caffier, un citoyen solidaire régulièrement présent sur les campements de fortune du Calaisis.  

« Chaque fois qu'il y a quelque chose de nouveau, il y a de la méfiance. Il faut un temps d'adaptation », tempère Stéphane Duval, le responsable de la Vie Active. 

Mais pour les associations comme Salam ou l’Auberge des Migrants, présentes sur le terrain depuis de nombreuses années, les raisons sont ailleurs.

« Les exilés ne comprennent pas que l'état leur distribue des repas alors qu'il continue de casser leurs abris », explique Christian Salomé, président de l'Auberge des Migrants. 

Christian Salomé a adressé, Jeudi 8 Mars 2018, un nouveau courrier au préfet, « comment veut-il gagner la confiance des migrants quand, comme cela s'est passé mardi 6 Mars 2018 à l'entrée de Marc, un village limitrophe de Calais, les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) profitent qu'ils sont en train de manger pour détruire leur campement ». 

En fin de compte, la distribution des repas par l’état pourrait bien n’être que le cache-sexe d’une logique gouvernementale toujours aussi hostile aux exilés visant, en sus, à disqualifier les véritables acteurs de la solidarité.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 16:47

 

 

Un ancien agent double russe peut-être empoisonné en Grande Bretagne (Reuters)

 

Un ancien agent double russe, condamné dans son pays, et sa fille étaient toujours hospitalisés Mardi 6 Mars 2018 dans un état critique après avoir été exposés à une substance inconnue à Salisbury, dans le sud de l'Angleterre.

Sergueï Skripal, soixante six ans, et sa fille, Ioulia Skripal, trente trois ans, ont été retrouvés inconscients Dimanche 4 Mars 2018 sur un banc devant un centre commercial. Tous deux ont été placés en soins intensifs.

Les enquêteurs cherchent toujours à identifier la substance à laquelle le père et sa fille ont été exposés, a précisé la police du Wiltshire dans un communiqué.

Le leader de la diplomatie britannique, Boris Johnson, a promis une ferme réaction de Londres s'il s'avère que l'ancien espion russe et sa fille ont été empoisonnés, comme ce fut le cas en 2006 dans l'affaire d’Alexandre Litvinenko.

« Je dis aux gouvernements dans le monde entier que toute tentative de s'en prendre à des vies innocentes sur le territoire du Royaume-Uni ne restera pas impunie », a-t-il dit au parlement.

Si la responsabilité d'un état est établie, a-t-il poursuivi, « le gouvernement de sa majesté réagira de façon appropriée et avec fermeté ».

Boris Johnson a évoqué la coupe du monde de football, au mois de juin 2018 en Russie, jugeant difficilement imaginable une participation anglaise normale si la responsabilité de Moscou est avérée. Une source gouvernementale a ensuite précisé que Londres pourrait dans ce cas réduire sa délégation officielle, sans toutefois annuler la participation de l'équipe anglaise.

Le ministre britannique des affaires étrangères a eu à la chambre des communes des propos très durs contre la Russie, qu'il a accusée d'être une force malfaisante et subversive.

« Nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé à Salisbury mais, si c'est ce que nous craignons, ce sera un nouveau crime dans la longue série des crimes imputables à la Russie », a-t-il dit.

Le ministère russe des affaires étrangères a dénoncé des propos délirants.

Les policiers ont bouclé le secteur où Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés, notamment un restaurant italien et un pub, le Bishop's Mill, où des prélèvements ont été effectués.

Sergueï Skripal, qui avait fourni aux services secrets britanniques les noms de dizaines d'agents russes, est un ancien colonel des services russes de renseignement militaire.

Arrêté en 2004 et condamné en 2006 à treize ans de prison pour trahison, il a été gracié par le président Dmitri Medvedev en 2010 puis il a été échangé la même année avec dix espions russes détenus aux Etats-Unis.

Cet échange avait été organisé dans le plus pur style de la guerre froide sur le tarmac de l'aéroport de Vienne où deux avions russes et américains s'étaient rangés côte à côte afin de faciliter le transfert des agents.

Parmi les espions russes libérés à l'époque figurait Anna Chapman, considérée comme une héroïne par le Kremlin. Elle avait été arrêtée par le Federal Bureau of Investigation (FBI) en 2010.

Depuis qu'il avait trouvé refuge en Grande-Bretagne, Sergueï Skripal ne faisait guère parler de lui.

En 2006, l'ancien agent du KGB Alexandre Litvinenko est mort empoisonné à Londres à l'aide d'une substance radioactive, le polonium 210. Une enquête britannique a estimé que le meurtre avait probablement été approuvé par le président Vladimir Poutine. Le Kremlin a nié avoir joué le moindre rôle dans cette affaire qui a fortement tendu les relations entre la Russie et la Grande Bretagne.

A propos de l'affaire de Salisbury, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dit n'avoir aucune information et il a souligné que la Russie était prête à coopérer avec les britanniques si Londres réclamait son aide.

Il a balayé d'un revers de main les spéculations de la presse britannique selon lesquelles Sergueï Skripal aurait été empoisonné par les services russes.

L'ambassade de Russie à Londres a dénoncé une nouvelle phase de la campagne contre la Russie et une tentative de diabolisation de la Russie par les médias britanniques.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 16:30

 

 

La Ghouta orientale coupée en deux par l'armée gouvernementale, Douma encerclée (Reuters)

 

L'armée syrienne a isolé Dimanche 11 Mars 2018 les deux grandes villes du reste de la Ghouta orientale, Douma et Harasta, à la faveur d'intenses combats qui se déroulent sur fond de bombardements sans relâche, ont rapporté des médias proches du régime de Damas.

La télévision nationale syrienne et l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme (OSDH) ont rapporté Dimanche 11 Mars 2018 que l'armée avait repris Moudeïra afin de faire sa jonction avec des unités opérant dans une autre partie de l'enclave tenue par les insurgés, à la périphérie de Damas.

L'armée gouvernementale a d'autre part parachevé l'encerclement de la grande ville de Douma, à en croire le service de presse du Hezbollah, une organisation libanaise chiite alliée au régime syrien.

Plus de mille cent civils ont été tués depuis le début de l'offensive lancée par le régime de Damas, voici trois semaines, selon l'OSDH.

L'OSDH, qui documente le conflit à l'aide d'informateurs sur le terrain, a indiqué que d'intenses combats avaient lieu sur plusieurs fronts, les forces du régime procédant à un barrage d'artillerie et des raids à l'aide d'hélicoptères d'attaque.

La progression jusqu'à Moudeïra, après la reconquête Samedi 10 Mars 2018 de la ville voisine, Mesraba, représente une profonde percée de l'armée gouvernementale en plein territoire rebelle, qui isole les deux principales villes de l'enclave, Douma et Harasta.

Les groupes Faïlak al Rahman et Djaïch al Islam, les deux principales organisations rebelles de la Ghouta orientale, se sont juré de résister à l'offensive mais elles ont déjà perdu plus de la moitié du territoire qu'elles contrôlaient en deux semaines de combats.

Bachar al Assad et son allié russe considèrent les rebelles comme des terroristes et affirment que cette offensive est nécessaire pour mettre fin à leur présence dans cette région.

La violence de l'offensive a suscité un tollé des occidentaux et de l'Organisation des Nations Unies (ONU) sans pour autant leur permettre d'imposer un cessez-le-feu humanitaire.

Ces jours derniers, des combattants de la Ghouta orientale ont déclaré que des bombes incendiaires avaient été larguées sur le secteur. Des médecins de l'enclave assiégée ont signalé par ailleurs plusieurs pilonnages suivis d'une odeur de chlore et de symptômes de suffocation. Le gouvernement assure n'utiliser ni bombes incendiaires ni armes chimiques.

Avant d'entamer une visite à Mascate, au sultanat d'Oman, le secrétaire américain à la défense, James Mattis, a estimé Dimanche 11 Mars 2018 que les forces syriennes seraient très mal avisées de mener des attaques au gaz et il a cité les informations, non confirmées, sur de récents pilonnages au chlore dans la Ghouta.

Le secrétaire américain à la défense n'est toutefois pas allé jusqu'à menacer l'armée syrienne de représailles en cas de confirmation d'une attaque au chlore, mais il a rappelé les tirs de missiles de croisière américains le 6 avril 2017 contre une base aérienne syrienne, consécutifs à une attaque au gaz sarin menée par le régime. Il a noté en outre que le président Donald Trump avait toute latitude politique pour prendre quelque décision qu'il jugerait opportune en la matière.

« Ils seraient très mal avisés d'utiliser des armes chimiques. Et je pense que le président Donald Trump l'a dit très clairement dès le début de son mandat », a déclaré James Mattis aux journalistes avant d'atterrir à Oman.

Le régime syrien et la Russie disent avoir mis en place des corridors d'évacuation hors de la Ghouta mais aucun civil, à ce jour, ne les a empruntés pour partir.

Damas et Moscou accusent les rebelles de tirer sur ceux qui cherchent à quitter la Ghouta, ce que les insurgés démentent, même si un journaliste de Reuters a signalé des tirs et des pilonnages près d'un corridor d'évacuation, Vendredi 9 Mars 2018.

Selon des rebelles et certains habitants de la Ghouta, contactés par Reuters, les gens craignent, s'ils repassaient dans un secteur sous le contrôle du gouvernement, de subir des persécutions, idée que le régime syrien juge sans fondement.

Partager cet article
Repost0