Depuis quand le phénomène de radicalisation est-il une préoccupation de la Miviludes ?
En 2012 et 2013, nous avons été saisis de plusieurs signalements de familles au sujet de leurs enfants mineurs et jeunes majeurs de 14 à 25 ans. Des familles démunies, confrontées à la radicalisation de jeunes qui faisaient d’abord des choix vestimentaires et alimentaires, puis des choix de départ vers des pays étrangers, pas nécessairement vers des champs de bataille. Elles ne savaient plus vers quels institutions et organismes se tourner.
Les cas étaient très différents des radicalisations religieuses qui nous préoccupent actuellement avec la problématique du djihad. Les personnes en question n’avaient aucun lien avec la délinquance ou la criminalité. Il s’agissait d’une majorité de filles assez éloignées d’une culture arabo-musulmane.
Avez-vous immédiatement identifié un rapport entre cette radicalisation et des dérives sectaires ?
À cette époque, nous étions perplexes quant à un lien entre ...
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