Vous reprendrez bien un peu de borderline ?

Il y a quelques mois de cela j’ai rencontré un mec. Nicola. On s’est vu une première fois pour un plan rapide. Une bonne pipe. En effet depuis que je n’arrive plus à assurer en tant qu’actif je me suis reconverti dans la fellation. Là j’arrive à avoir des érections à peu près normales et je ne suis pas dans l’idée de ne pas arriver à bander. Je ne me mets pas de pression et ça marche. Nicola donc. On s’est revu 2 fois. Toujours pour une fellation. Je me suis attaché à lui et je pense que c’était réciproque. Je dis c’était car entre lui et moi c’est fini. A moins d’un miracle… Il m’a contacté une première fois. Il avait bu et avait envie de me sucer. Je lui ai payé un Uber. On a passé un bon moment. Et une semaine plus tard il m’a carrément appelé en plein milieu de la nuit. Bien évidemment je l’ai fait venir. Mais cette fois le plan suce / poppers ne s’est pas très bien passé. Moi sur le moment je n’ai pas compris ce qu’il se passait. D’un coup il est allé se mettre au lit et basta. Le lendemain il s’est réveillé bougon. Je lui ai proposé de le ramener chez lui. Il n’était pas dans son assiette. Il avait des problèmes avec des huissiers. Ils avaient prévus de lui saisir sa télé s’il ne leur donnait pas 850 euros. Moi au début j’ai voulu l’aider car j’aurai faut n’importe quoi pour lui. Je lui ai donc retiré 500 euros. Il m’a mis une pression d’enfer pour les 350 euros restants. Je n’ai pas cédé ayant déjà conscience que j’avais franchi les limites. J’avais « craqué ». En plus à ce moment là j’avais ma carte bleue que j’avais décidé de laissé à Nathalie pour éviter ce genre de conneries.

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De retour après un long silence

Après de longs mois de silence je reviens ici pour vous donner des nouvelles. Il s’est passé pas mal de choses durant mon absence mais je suis toujours vivant. Ma maladie ne m’épargne pas. Je sors d’une violente crise qui aura duré plusieurs semaines de mal être. Rajoutez à cela un petit COVID 19 et je me suis retrouvé KO pendant 10 jours. C’est encore une fois le docteur PORTA qui m’a sorti de l’enfer. Mon ordonnance tient sur 1 page. Depuis quelques jours je vais mieux. J’ai retrouvé le moral et un petit peu de confiance en moi. Je poursuis toujours mes activités de bénévole et ça me plait toujours autant. Heureusement que j’ai cette activité. J’y vais 2 fois par semaine, tous les mardis et jeudis. Cela fait plus de deux ans que je suis assidu et je trouve que je gère très bien les choses. Il faut dire que j’ai trouvé une alliée de poids : Nathalie. C’est simple elle sait tout de moi. Je lui ai tout dit et c’est la première fois de ma vie que je me retrouve dans une entreprise ou je ne suis pas obligé de me « cacher » émotionnellement. Je peux parler librement avec Nathalie et j’aime travailler avec elle. Elle sait quand je vais bien et quand ça ne va pas. Elle connait ma solitude et mes difficultés.

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Borderline : un éternel recommencement

Il y a quelques mois je pensais être enfin tranquille et stabilisé. Mais cette putain de maladie m’a vite fait comprendre qu’elle me lâcherait jamais. J’ai 51 ans et ça fait plus de 35 ans qu’elle me poursuit. Je ne serai jamais en paix. Je serai tout le temps tourmenté par cette maladie mentale. Etre borderline c’est H24 7/7. Il y a des hauts et des bas. Mais à chaque fois c’est dans l’exagération que ça se produit. Je ne suis jamais tranquille et je sais qu’elle ne me laissera jamais en paix. Il me reste 10 ans avant d’être mis à la retraite et vous vous imaginez pas ce que ça veut dire pour moi. C’est dans 10 ans mais pour moi c’est demain. Et j’angoisse déjà à l’idée de me retrouver avec une retraite d’à peine mille euros par mois. C’est le scénario catastrophe qui ne cesse de me hanter. Quand je regarde ma vie professionnelle je vois des morceaux d’expériences saucissonnés par des périodes de chômage ou d’arrêts maladie.

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Des mois compliqués…

Voilà un bon moment que je n’ai rien écrit. Les derniers mois ont été particulièrement difficiles pour moi. J’en étais resté au fait qu’avec mon psychiatre le docteur Porta on avait baissé mon traitement et notamment le Risperdal en passant de 50mg à 25mg. On avait aussi arrêté la Dépamide. Mais la maladie a repris le dessus et fin août il a fallu que je reprenne le Risperdal 50mg. Quand j’ai revu le Dr Porta à la rentrée j’étais en train de (re)faire une dépression. Plus d’envie. Plus de peps. Plus d’élan vital. J’étais également à deux doigts de lâcher mes activités de bénévole. J’étais de nouveau au bord du gouffre. On a donc mis le paquet sur les médicaments et notamment mon anti dépresseur le Cymbalta en passant de 60mg à 90mg. Le combat fut rude et il a fallu encore que je m’accroche comme un dingue pour ne pas tomber.

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15 juillet une période compliquée

C’est plutôt tranquille en ce moment. Cette semaine est presque terminée je ne l’ai pratiquement pas vue passer. Mais le plus dur ça reste les week-ends. Je me fais chier comme un rat mort. J’en ai parlé tout à l’heure à mon psy. Il m’a demandé si j’avais des centres d’intérêt et je me suis trouvé bien bête à lui répondre que non. Mon principal centre d’intérêt en ce moment c’est l’association. J’y consacre presque tout mon temps. Hier c’était le 14 juillet. Il a plu une bonne partie de la journée et je ne suis même pas allé voir le feu d’artifice. J’ai niqué avec un mec mais je ne suis pas parvenu à bander malgré un VIAGRA et une dose de VITAROS. Pourtant c’était bien parti mais au moment d’enfiler la capote j’ai débandé. On s’est branlés et basta. Ce week-end j’ai revu les deux mecs du week-end dernier. Ceux qui étaient dans « mon collimateur lol ». J’ai baisé le copain de celui avec qui j’avais niqué la semaine dernière et avec qui ça c’était moyennement passé. Je n’avais pas réussi à jouir. Dimanche dernier quand je suis parti de la maison j’étais stressé à l’idée de ne pas assurer. J’étais même à deux doigts d’annuler le plan alors que j’arrivais chez eux. Mais bon je me suis lancé. Au début quand il a commencé à me pomper je ne bandais pas. Il a fallu que je prenne au plus profond de moi une énergie du désespoir pour que j’arriver à avoir une érection. J’ai pu le prendre et au miracle je suis même arrivé à éjaculer ! J’étais très fier de moi. Ca n’a pas duré très longtemps mais c’était bien ainsi.

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Assumer son homosexualité.

J’ai passé une mauvaise journée. Je n’arrête pas de penser à Aurélien qui m’a bloqué sur « gayroméo » une application de rencontre pour gay. Je lui avais proposé de se voir hier vendredi car j’avais un rendez-vous à Givors. Mais jeudi il a trouvé une nouvelle excuse pour me dire qu’il ne serait pas dispo. Je lui ai envoyé un message du genre  » ben quand tu seras dispo fais signe passe une bonne soirée » et j’ai voulu le bloquer mais il l’a fait avant. Tout à l’heure en allant sur Facebook je suis tombé sur son profil. Je ne devrais pas me prendre la tête pour un simple plan cul mais voilà c’est plus fort que moi. Il y a tellement longtemps que je n’avais pas passé un si bon moment ! En outre je n’ai pas la tête au sexe depuis mon dernier plan foireux de dimanche dernier ou je n’ai pas réussi à bander. Je n’ai pas arrêté d’y penser toute la semaine. Tout cela m’a contrarié. Il m’en faut peu. Et puis il y a les week-ends ou je n’ai rien à faire et ou je me fais chier comme un rat mort. J’ai quand même réussi à ranger ma vaisselle qui séchait depuis au moins 15 jours ! Et j’ai lavé 3 assiettes qui trainaient dans mon évier depuis une bonne semaine. Moi qui était maniaque avant j’avoue que depuis que je suis revenu à Lyon en 2015 je me laisse un peu aller question ménage. Je n’ai plus la motivation. Plus l’énergie. J’ai passé l’après midi sur les applications gay mais personne ne m’a parlé. Je ne sais plus ce qu’il faut que je fasse. Est ce que c’est parce que j’ai 50 ans ? Ou alors parce que j’écris que je cherche un plan « nokpote » (plan sans capote) mais personne ne me parle. Je vis très mal cette situation et quand j’arrive à tomber sur un mec motivé c’est moi qui n’assure pas. Je sens que la baisse du RISPERDAL me rend plus facilement irritable. Demain je vais déjeuner chez Florian et Cédric et après on doit aller à une « gay party » l’après midi. Je pense que ça me fera du bien et ça me changera les idées car depuis 3 semaines je déguste. Il y a eu la « séparation » avec Jérôme qui me permettait de ne pas être seul le week-end. Et puis il y a eu le phénomène Aurélien. Depuis que je l’ai vu il n’y a pas un jour sans que je pense à lui. Je fais une fixation sur lui.

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Un jour nouveau ?

Voilà je suis à peu près libéré de l’emprise du RISPERDAL enfin ! Il m’aura fallu attendre 6 ans et demi avant de retrouver mon état d’avant. Energique et excité je suis de retour ! Hier soir je suis allé chez un mec pour niquer. Il était gros et moche et pourtant j’ai niqué avec lui. Je l’ai baisé et mon « outil » a bien fonctionné. Pourtant c’était mal barré. En partant de chez moi j’étais angoissé à l’idée de ne pas pouvoir assurer ! Mais au fur et à mesure que j’arrivais chez le mec je me suis calmé et la pression est retombée. Ce n’était pas le plan du siècle loin de là. Mais j’ai passé un cap. Alors qu’hier après midi je n’avais pas réussi à bander hier soir j’y suis arrivé sans problème. C’est vraiment dans ma tête tout ça ! En fait c’est une question d’excitation. Je suis tout à fait capable d’avoir des érections ! Tout dépend du contexte. Mais me voilà rassuré sur le fait que mes problèmes mécaniques sont uniquement dus à ce qui se passe dans ma tête. Je ressens une plus grande excitation avec la baisse du RISPERDAL et je me dis qu’on est pas loin de l’arrêter définitivement. L’autre effet que me procure la baisse du RISPERDAL c’est que j’ai perdu du poids ! Je me suis pesé ce matin et je flirtais avec les 80 kilos. C’est un véritable soulagement d’autant que ces derniers temps je ne mangeais pas beaucoup. Bref, je me rends compte que le RISPERDAL a fait des ravages dans ma vie sexuelle. Désormais je retrouve ma libido et elle est à fond. Que de temps perdu ! Maintenant mon objectif c’est d’arriver à arrêter de prendre cette merde ! Je vais en parler au docteur PORTA mercredi lors de mon prochain rendez-vous.

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Sortir du RISPERDAL !

Oui fini les effets secondaires du RISPERDAL et notamment la chute ou l’absence même de libido. J’ai retrouvé mes « sensations » et je peux vous dire que c’est un vrai bonheur de pouvoir de nouveau être excité et avoir envie de baiser. C’est ce que je vais dire mercredi prochain au Docteur PORTA. J’avais commencé à ressentir une légère amélioration de mon excitation qui était un peu plus forte quelques jours après la première injection il y a un mois maintenant. Mais ma seconde injection n’a fait que confirmer la fin de l’emprise de ce médicament sur ma libido. Hier soir par exemple j’étais assez excité. J’ai pris une seringue de VITAROS, c’est un nouveau médicament qui m’a été prescrit par mon urologue. C’est une crème que l’on s’injecte dans l’urètre. Rassurez vous ça ne fait absolument pas mal. C’est une petite seringue en plastique avec un embout en plastique aussi que l’on insère dans l’urètre a à peine un demi centimètre de profondeur. C’est absolument indolore et en quelques minutes l’effet est immédiat : une bonne érection. Ce n’est pas la première fois que j’expérimente ce médicament. J’ai testé et c’est beaucoup moins dangereux que l’EDEX. Je n’ai pas le risque de faire un priapisme mais je déconseille fortement de mettre un cockring car ça fait mal, très mal même ! J’ai vécu l’expérience hier soir. Mais heureusement ça n’a pas duré trop longtemps.

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Période 2015-2019

Voilà maintenant un mois que le dosage du RISPERDAL est passé de 50mg à 25mg et je peux vous dire que j’en ressens les effets bénéfiques. C’est surtout sur ma libido que l’effet est le plus spectaculaire. Je vous ai déjà expliqué dans un précédent article que j’avais perdu toute libido avec le RISPERDAL 50mg. De plus le fait de ne pas avoir eu de relations sexuelles pendant près de trois ans ne m’a pas aidé non plus. Pourtant à cette époque j’étais en couple avec Vincent. Vincent je l’ai rencontré au mois de juillet 2016 lors de l’euro de foot. Il était venu un dimanche après midi pour un plan cul et on est restés jusqu’à fin 2019 ensemble. Au début ça se passait bien. Très bien même. On a beaucoup parlé pour apprendre à se connaître et on baisait tout le temps ou presque. C’est toujours comme ça au début d’une relation gay. On passe son temps à niquer. C’était le pied car on s’entendait bien. Au début c’est toujours bien. On parlait de plein de choses et Vincent était loin d’être bête. Je dirais même qu’il était assez érudit. Il travaillait au ministère de l’agriculture à Paris comme contrôleur de gestion. On se voyait le week-end et la semaine il remontait à Paris. Cette relation m’allait bien. Très bien même. Etant un amoureux de Paris j’étais trop content de pouvoir y aller le week-end et visiter des expos, des musées, me balader dans les rues. Bref changer d’air. Oui cette relation me plaisait bien. Le premier couac est arrivé en août. D’un seul coup j’ai perdu ma libido. je n’avais plus envie de plan cul. Ca me dégoutait même. On a commencé à moins baiser avec Vincent. On en a parlé et je lui ai dit qu’il fallait qu’il me donne du temps. Qu’avec tous les médicaments que je prenais ma libido faisait le yoyo. Il s’est contenté de mes explications et on a poursuivi notre relation à distance. Donc jusque là tout allait bien entre nous. Il n’y avait plus de sexe mais il semblait s’en satisfaire. La vie à deux me faisait du bien. C’est comme ça que les mois ont passé.

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Orliénas 2014-2015 : 18 mois d’enfer

Lors de mon dernier rendez-vous avec mon psychiatre le docteur Stéphane PORTA qui me suit depuis 2008, nous avons longuement échangé sur la stabilisation de mon état de santé. Comme j’ai eu l’occasion de l’écrire dans un précédent article je vis actuellement une période de grande sérénité. Sur tous les plans. En rigolant j’ai dis à mon psy que je m’étais « débarrassé » de mon double taré qui ne faisait que des conneries. Je l’ai fait interner à vie dans un hôpital psychiatrique et j’espère bien ne plus avoir à le revoir un jour ! Qu’il me fiche la paix ! Il m’a encore reparlé de l’idée d’écrire un livre sur ce que j’ai traversé. Ce n’est pas la première fois qu’il m’en parle et l’idée me titille un peu à vrai dire. J’ai déjà le titre. Ce livre s’appellera « RISPERDAL ». C’est un peu le but de ce site qui n’a encore aucune notoriété. Il est très confidentiel et je ne cherche pas à le faire connaître davantage. Je ne le souhaite pas car j’ai peur de la réaction des gens qui me liront. Se livrer tel quel sans filet, sans aucun filtre m’a déjà causé des soucis par le passé. Je m’étais totalement livré et j’avais beaucoup écris notamment sur les symptômes que j’ai eu lors de la prise du RISPERDAL en 2015.

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