Barthélémy Boganda, mon père, fondateur de la Centrafrique
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Dans l'intimité de la maison parisienne d'Agnès Wolotegba Boganda, fille aînée du père fondateur de la Centrafrique, nous brossons le portrait d'un homme mythique.Disparu le dimanche 29 mars 1959 dans l'avion qui le ramenait à Bangui, Barthélémy Boganda était le plus prestigieux et le plus compétent des hommes politiques équatoriaux.
Premier prêtre noir oubanguien, premier député noir de son pays, créateur du premier journal local, fondateur du parti indépendant le MESAN, premier maire de Bangui et président du grand conseil de l'AEF, c'est lui qui accueille De Gaulle à Brazzaville en 1958.
Tenté par le non, il dira finalement oui à la communauté française proposée par le général en 1958, dernière étape avant l'indépendance.
ZO KWE ZO, tout homme est un homme, c'est le célèbre proverbe de la lutte pour la dignité de l'homme de Barthélémy Boganda.
Agnès Wolotegba Boganda accorde pour la première fois un long entretien à RFI, riche de ses souvenirs intimes et de ses archives personnelles.
Une émission réalisée par Cécile Pompéani avec les archives de l'INA et de RFI avec la participation de l'historien Jean-Dominique Plénel.
A lire
- Ramandji, de Agnès Wolotegba Boganda aux éditions Da Ti M'Beti. Ecrits et discours de Barthélémy Boganda, publiés aux éditions l'Harmattan, par Jean-Dominique Plénel.
A voir
- Bonus vidéo-photo sur la page Facebook de La Marche du monde
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