Si depuis toujours la peur est une donnée inhérente aux émotions humaines, les figures de la peur varient dans le temps selon les tolérances individuelles et collectives. Motivant les réponses protectrices et sécuritaires des individus, des institutions et de l'Etat qui utilise la peur en des finalités d'exercice de l'autorité, forgeant l'imaginaire social et les représentations des craintes et du danger, la peur est un objet historique. Aujourd'hui, par exemple, dans un contexte souvent d'émotion xénophobe et de crise économique, la peur urbaine décline la crainte du nouveau visage de la criminalité organisée, celle des gangs ou des « bandes de l'Europe de l'Est ». Il s'agira ici à travers quelques exemples emblématiques de montrer comment on peut contextualiser les peurs sociales et mesurer leurs impacts sur la gouvernance autoritaire ou libérale des individus.
Si depuis toujours la peur est une donnée inhérente aux émotions humaines, les figures de la peur varient dans le temps selon les tolérances individuelles et collectives. Motivant les réponses protectrices et sécuritaires des individus, des institutions et de l'Etat qui utilise la peur en des finalités d'exercice de l'autorité, forgeant l'imaginaire social et les représentations des craintes et du danger, la peur est un objet historique. Aujourd'hui, par exemple, dans un contexte souvent d'émotion xénophobe et de crise économique, la peur urbaine décline la crainte du nouveau visage de la criminalité organisée, celle des gangs ou des « bandes de l'Europe de l'Est ». Il s'agira ici à travers quelques exemples emblématiques de montrer comment on peut contextualiser les peurs sociales et mesurer leurs impacts sur la gouvernance autoritaire ou libérale des individus.