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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 18:12

Doute ou certitude ?

 

 




J'ai laissé courir mes doigts sur le clavier et des mots ont déboulés sur l'écran. C'était un peu n'importe quoi mais c'était juste pour moi. Tout de même me suis pensé : "j'ai pas le droit d
’écrire n’importe quoi !"
Puis juste après : "mais puisque c'est moi qui écrit pour moi, qu'est-ce que ça fait ?"
C'est qu'avec les mots, on ne sait jamais, des fois ils s'échappent ! Un mot, c'est une coquille de noix, y a toujours quelque chose à l'intérieur.

Mais enfin là, puisque c’était moi qui écrivait... pour moi, c’était bien mon droit...
D
’écrire n’importe quoi...
Olala, d'abord, qui dit que c'est n'importe quoi ?
Moi !
Mais moi, c'est qui ?
Ah !
Et en définitive, cette phrase "D’écrire n’importe quoi..." venue comme ça... sans foi ni loi, je vais en faire quoi ?


Taratata, disait Scarlett O’Hara.

 

 

 

 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 14:20

 


Ecrire.
Encore. Toujours. Encore une fois. Pourquoi ?

Ecrire pour écrire ?

Non. Ecrire parce que je ne peux pas faire autrement.

Pas pour me regarder le nombril ni me voiler la face

Ni dévoiler de jardin secret.

Ecrire comme j’attraperai une crise de foie, un rhume des foins,

A intervalles réguliers

Obligé d’y passer

Peut-être même que la maladie serait en train de virer

Chronique !

 

Ecrire sans savoir où l’on va.

Pour seulement aller                                                    plus loin

Sans savoir où c’est loin, sans savoir si c’est bien.

Pour se faire du bien ?

Pas forcément !

Pour  créer des liens ?

Pas obligatoirement.

Ecrire pour dire, maudire, sourire, en rire.

Aussi écrire ses souvenirs

Se souvenir d’écrire, pas besoin.

Ecrire.

Légèrement, passionnément, en passant, en courant,

En y mettant du temps.


Autant en emporte le vent.


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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 08:01


Hier soir retour au pays du slam.


" Claquement d'aile poétique "

Un simple claquement d'aile d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde ?


C'était "Au courant d'air café" - 15 rue Coutellerie - 13001 Marseille (derrière la Mairie). 
Un vendredi par mois Ypnova (dont un texte figure dans ce blog) joue le bonimenteur, l'animateur de la soirée.
Quel plaisir dans notre époque frime, fric, bling-bling que de retrouver des amoureux du Verbe, des joueurs de Parole, mes amis des rimes sonores.

Incroyable ! Notre société avec ses airs d'obsédée de La réussite, du succès, a laissé passer miraculeusement quelques inconscients différents.
Des "comme vous et moi" qui, sans prétention, viennent claquer leurs notes de poésie juste là à côté.
Il suffit d'y aller. Participer ou seulement écouter.

Vous savez ce que dit mon éditeur ?
"Sans poésie, nous allons tous mourir" !

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 17:31

Sous les grands pins, sous le ciel bleu,
Je lis un message... qui ne m'était pas adressé.
Le coeur heureux, l'esprit en paix
Sur l'escalier de pierres grises
Dans le vent du soir                  je lis
Une feuille de papier dépliée.
Dans les derniers rayons du soleil déclinant
Le son de cloche de l'église proche,
Le chant des cigales                je lis
Dans l'instant du temps qui passe et l'air qui se fait amical.

Au-dessus de l'escalier il y a des tags colorés
Mais ce sont les lettres noires sur le papier qui ne m'était pas adressé qui m'apostrophent et me ramènent à celle qui les a écrit.
Et l'écrit est signé d'un prénom féminin.
Pour quel destinataire ?
Après tout... quelle importance !

Être en errance. Est-ce une chance ?
Je lis                                          je lis
Hasard de la vie
Et s'envole le gris
Sur les marches de pierre.

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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 14:17

                                                                                                 
Le temps "d'andare et venire", j'ai retrouvé un vrai plaisir à déambuler une journée sous le nez et la barbe des vieux palaces rescapés à l'invasion  bétonnée de la côte d'azur.                   
Ce n'était pas la saison des citrons !


Par contre j'ai fait une découverte, un secret que je livre à tous ceux qui veulent devenir très vieux.
400 ans ! Ça vous va ?
Voilà il suffit de se planter dans le jardin d'un de ces anciens palaces reconvertis en classiques hôtels, à l'abri du vent et des embruns.
Une armée complète de jardiniers viendra vous bichonner tout au long de l'année et les touristes du monde entier vous admirer.


                    Tronc d'un spécimen de la famille des Magnolia (400 ans environ)

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 05:58


Rien ne dure jamais, c'est la loi ici-bas et les vacances se terminent, les miennes en tous cas. Je dois avouer que mon séjour sur l'eau salée m'a requinquée. J'avais quitté la terre ferme lessivée, dans un "blackboul" complet après un hiver et un printemps un peu trop ardent sous la dent...
Me revoilou en belle forme, revêtue en surplus d'un gentil hâle doré (pas trop prononcé cause méchants U.V.) : "pourvou che sa dura !" priait la mère à Napoléon...

Au fil non plus de l'onde mais des jours suivants, je m'en vais donc essayer de vous dérouler l'album de ces vacances marines ni très lointaines ni très mouvementées : Port Miou-Porquerolles.
Les destinations éloignées ont été raccrochées au porte-manteaux déjà bien encombré de ma destinée. Les envies d'aventure, les folles randonnées et les grandes traversées sur la Méditerranée, terminé.
Il faut savoir s'arrêter... sans regarder en arrière...
Port Miou-Porquerolles, ce n'est déjà pas si mal ! Certains n'ont jamais dépassé le Château d'If, d'autres se sont contentés de monter sur le "ferriboate" pour aller d'une rive à l'autre du Vieux Port (de Marseille), d'autres encore n'ont même jamais vu la mer...
Tout est relatif...

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 07:00

 

Sûrement vous l'avez senti ce frémissement de la peau, ce léger décalé dans vos actions, ce ralenti qui s'ébauche... Les vacances approchent.
Je ne dérogerai pas à la règle, d'ici quelques jours, navrée mais je vous abandonnerai. jusqu'à... je ne sais pas ! En tout cas pas trois ans trois mois trois jours, temps d'une retraite pour postuler à moine boudhiste. Je n'ai pas vocation à devenir moine boudhiste bien que je ne dédaigne pas les retraites.
Quoique tout de même, trois ans trois mois trois jours, faut tenir...
Bon revenons aux vacances, je ne pars donc pas dans une grotte mais sur mon bateau.
L'avantage du bateau, caravane flottante, c'est qu'il n'y a pas de contraintes, pas d'horaire à respecter, on part quand on est prêt...
C'est comme ça qu'il y en a qui ne partent jamais.
Je peux seulement vous dire que je vous quitterai... d'ici la fin de la semaine, donc encore quelques textes...
Mais je vous promets, tout l'été, de coucher sur ce papier, chaque jour, des histoires à vous raconter, à la rentrée.
Promis, je prendrais le temps de préparer écritures diverses et variées, recettes de l'été, de noter les rencontres. Pourtant sur un voilier, il y a une occupation qui vous prend tout votre temps, vous savez bien peigner la girafe


Enfin vous connaissez l'expression ?

"Peigner la girafe , est une activité qui consiste à ne rien faire. Expression moqueuse destinée aux rêveurs, paresseux ou tire-au-cul.

Selon Jacques Cellard, à son origine - mais quand ? Où ? Personne n'a fait mieux que Claude Duneton qui en a retrouvé la première trace dans le Nouveau Larousse illustré de 1898 - , l'expression était : faire ça ou peigner la girafe ! On est là dans le désabusement : faire ça ou ne rien faire, peu importe, cela revient au même, c'est inutile."

Bernard Pivot - 100 expressions à sauver
(Albin Michel)





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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 06:41

 

J'ai peu de temps, suis pressée. Un rendez-vous, de jour en jour reculé... avec Ménage. Suis sûre que c'est un pote à vous, mes lectrices. Pour vous, mes lecteurs , je prends le pari, l'avez sûrement rencontré moins souvent.
Pourtant, j'ai un article sur le slam en commande qui m'attend et des histoires pour enfants à compléter.
Il y a l'histoire d'un magasin en suspens et des contes pour les grands...

A la rigueur consacrer du temps au jardin, aux feuilles mortes qui s'accumulent dans tous les coins, déjà des feuilles mortes ? Tailler les rosiers défraichis, arroser les plantes en pot. Dans le jardin je ne pense plus à rien et je fabrique de la beauté.

Tout comme dans la cuisine où se réalise de l'artistique !
Mais ce Ménage...
Déjà fini qu'il faut recommencer. La poussière me désespère, passer le balai m'ennuie, il faut vider l'aspirateur, passer la pièce à frotter. J'ai consacré un swing au sujet mais le sujet est récurrent !
Bon je vous laisse, j'ai trop attendu et trop de ménage à faire !

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 17:43

Hier matin, un bruit de feuilles froissées dans le jardin, je m'approche, à trois pas de moi, un goéland grisé. Venu comment, tombé d'où ? En tout cas, manifestement, le grisard a un problème. Pas le moins du monde effarouché par ma présence, l'oiseau trottine en boitillant, . Tout de même, j'appelle L'Homme... qui confirme, c'est bien un jeune et il ne peut pas voler.
"Il va tout dégeulasser avec ses fientes, dit l'Homme, faut le faire partir !"
Dans la rue, pour qu'il se fasse écraser ?
Je n'aime pas spécialement l'espèce désormais protégée mais impossible de ne pas voir du vivant, un animal perdu en difficulté.
D'ailleurs L'Homme se ravise et donne du pain à bouffer au bestiau.
Bonté divine, que faire ?
Appeler le beau-frère vétérinaire ??? !!!
Peut-être le mieux est-il d'attendre que le volatile se retape et arrive à s'envoler. En attendant lui donner un nom de baptême !
Momo étant déjà pris (voir Pimpon le petit voilier rêveur dans Contes de la Méditerranée), mon imagination débordante me souffle Gogo !

Le-go-land-007.jpgGogo
va donc de ci, de là, fait le tour de la maison, s'installe sur la terrasse... je crois bien que si la porte-fenêtre du salon avait été ouverte, il serait entré dans la maison ! Quand je pense qu'adulte ce goéland aura 1,5 m d'envergure !

Coïncidence, il se trouve que dans le dernier numéro du gratuit (et superbe) "Cabotages" il y a justement un article, que d'ailleurs je n'ai pas encore eu le temps de lire, signé Emma Chazelles,sur "notre" goéland leucophée. Ma foi il est grand temps d'en apprendre un peu plus sur le nouvel hôte du jardin.
"Pour les navigateurs, c'est le signe que la terre est proche. Pour les caboteurs, c'est l'escort bird des bateaux de pêche. Pour les plaisanciers, c'est la certitude de nettoyages fréquents (oui le pont du bateau pourri on connaît et on maudit). Pour les enfants et les poètes, c'est ce magnifique voilier qui corrige les pires embardées d'un petit battement d'aile ou d'un imperceptible mouvement de sa gouverne. Cet aigle de mer, une fois posé sur l'eau devient un gros canard pataud. Car c'est tout sauf un pêcheur : il ne sait ni plonger en piqué comme la Sterne, ni en "canard" comme le Cormoran. Tout au plus parvient-il à s'immerger une seconde à vingt centimètres pour récupérer une sardine morte !...
Kleptomane et opportuniste, il vole les proies des autres et adapte son régime à ce qui se présente : petits poissons, oeufs et oisillons, charognes... (ben nous on l'a mis au pain sec !)
... Dans les zones de nidification, ce colocataire sans scrupule élimine ses voisins dont il n'hésite pas à attaquer les femelles couveuses à coups de bec pour les forcer à quitter le nid et gober leurs oeufs... (euh, finalement pas si sympa que ça le colocataire)...
Mais le gabian jouit encore d'un statut de protégé (directive 79/409). N'essayez pas de faire un ball-trap depuis votre bateau (ou sur la terrasse ?) Ne les nourrissez pas non plus, il pourrait vous en coûter 400 €." (Manquez plus que ça !)

Et ce matin, Gogo est toujours là...
Petit-fils lui a apporté de l'eau à boire...

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 06:28

Vous les préférez comment ?
Noires ou... vertes ?
J'avoue humblement que j'ai un faible pour les noires, sauf quand arrive la saison des cassées.
Je pense que vous aurez compris que je vous parle d'olives.

Puisque nous parlons de saison, il est vrai que l'été est le moment parfait pour se faire des ventrées de cet aliment béni des dieux. Surtout ne pas se priver d'en disposer artistiquement sur la salade de tomates, d'en ajouter des lamelles sur les steacks, d'en jeter une poignée dans le sauté de veau, de mélanger claires et foncées dans un cake salé, de fabriquer de la tapenade à satiété...
Car...
Le saviez-vous ?
L'olive et ses dérivés ont une action bénéfique reconnue, grâce à leurs vertus antioxydantes, sur la prévention des risques cardiovasculaires et de certains cancers (du sein et de l'intestin notamment), sur la digestion et encore sur la croissance osseuse (lutte contre l'ostéoporose).
La chair de l'olive contient également des fibres, élément majeur de l'intérêt de la nutrition méditerranéenne.
La pulpe est une source de vitamines : carotène, vitamine A et E, mais aussi de sels minéraux, calcium et potassium.
Les olives renferment en moyenne la même quantité de calcium que le lait de vache (120 mgr pour 100 grammes).
De plus leur teneur en calcium est très supérieure à celle d'autres fruits, légumes, viandes, coquillages et crustacés.
100 gr d'olives apportent la même dose de vitamine A ou de provitamine correspondante que 50 grammes de beurre ou un litre et demi de lait !

Alors n'hésitez plus, consommer sans modération... à tous les repas !


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  • En l'an 2000, j'ai décidé de changer de vie ! Disons, de me consacrer à ce que j'avais toujours rêvé de faire : écrire... Alors, depuis, j'écris... pour les grands et pour les petits !
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