La page perso de Nicolas

FaroA partir du 1 juillet 2011 vous trouvez ici un lien pour un blog sur le déroulement de mon périple et aussi une carte Google maps avec ma position (de temps à autre). J'essaie aussi d'installer un album photo.
Au courant de mon voyage on peut aussi me contacter par SMS au +41 78 94 77 209 (je ne prends pas les appels vocaux) ou par courriel à nicolas(affenschwanz)bessire.ch pour les messages un peu plus longs.


Et c'est mon grand PROJET:

A mon 65e anniversaire, moment où je prends la retraite, je pars au BOUT DU MONDE. Question de voir si il y a quelque chose plus loin encore. Et comme j'ai le temps j'utilise mes jambes.

Le bout du monde? Le voici:

Derrière

Mais je me donne quand même la peine de vous expliquer: bien avant la découverte de l'Amérique par Christoph Colon le monde connu s'arrêtait dans l'Atlantique. Certain disent que le continent à l'éxtrème Ouest était la mystérieuse Atlantide. Toujous est-il, que la dernière île aujourd'hui encore connue est El Hierro, dans l'archipel des Canaries. C'est là, exactement à San Sebastian, que Christophe Colon à fait le plain d'eau fraîche pour la dernière fois avant son départ dans l'inconnu suicidaire.

Les Canaries étaient connues dès les commencements de l'histoire. Ce sont les îles des Bienheureux dont parlent les poètes grècs:  c'est là que les héros jouissaient d'une éternelle vie, sous un climat délicieux que ne troublaient jamais ni le froid ni la tempête. Mais nul géographe ne pouvait alors indiquer la position précise de ces îles Fortunées qui se confondaient dans l'esprit des Anciens avec toutes les terres atlantiques situées dans le « fleuve Océan » au delà des Portes d'Hercule (= détroit de Gibraltar).

C'est Ptolémé (astronome et géographe grec 90 - 168 après J.C.) qui nous à dressé la seule carte de ce monde restreint. Si vous regardez bien vous pouvez découvrir El Hierro tout à gauche, entre l'équateur et le tropique du cancer:

carte de Ptolomé

Voici un peu agrandi, les Fortunate insule

Canaries
C'est d'ailleurs à la pointe occidentale d'El Hierro que les Espagnols avaient fait passer le méridien zéro, au bout du monde, marqué par le phare Orchilla. C'est seulement quand les anglais avaient pris la suprématie sur les mers en coulant la flotte espagnole à Trafalgar, je crois, que le méridien zéro avait été déplacé à Greenwich.

Le méridien zéro

Voici le phare Orchilla et le "monumento al meridiano zero"

Faro Orchilla Monumento meridiano zero


Vous pouvez voir l'itinéraire de ce périple sur GoogleMap "Mon projet"

Et voici le parcours en détail.

Et l'avancement de mes préparatifs, tests, équipement, navigation.