Journal des Bains
Le journal saisonnier de l’AUBP Association d’usagers des Bains des PâquisNuméro 30, hiver 2023-2024
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«…car, là-bas, il y a le soleil et la mer, le vent et le sel, les pieds nus qu’on peut enfouir sous le sable encore chaud à la tombée du jour.»
Numéro 29, été 2023
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«…je respire profondément, je me relâche, je suis complètement détendu puis je prends une dernière grande et longue inspiration avant le grand plongeon.»
Numéro 28, hiver 2022-2023
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«Le puits, tel un réservoir public, rassemble celles et ceux qui ne se fréquentent pas ordinairement et sont appelés à recevoir ensemble ce dont ils sont déjà porteurs.»
Numéro 27, été 2022
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«Agnès a toujours eu peur de l’eau. L’eau qui stagne. Qui rouille. L’eau qui ronge. Les terres et les désespérés. L’eau qui s’infiltre dans les recoins de l’intime.»
Numéro 26, hiver 2021-2022
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«Alors pour résumer: les sensations sont les mêmes, eau turquoise ou bouillasse grisâtre. Cette impression de planer, en état d’apesanteur. Le bonheur.»
Numéro 25, été 2021
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«Et puis il y a la marche. Car l’animation, c’est le mouvement, et le mouvement de l’humain, c’est la marche.»
Numéro 24, hiver 2020-2021
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«Quand le bonheur frappe, n’ouvre pas, va dehors le retrouver. C’était en été. Nous étions sur les plages. C’est là que l’histoire a débuté.»
Numéro 23, été 2020
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«Tout à l’heure, en passant le chiffon, j’ai fait tomber le petit bateau du rayon de bibliothèque où il continue son voyage immobile.»
Numéro 22, hiver 2019-2020
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«La maison près de la fontaine. La maman des poissons. La marée. La mémoire et la mer. La mer. La mer m’a donné. La mer n’existe pas. La pioggia. La plage. La pluie et le beau temps. (…)»
Numéro 21, été 2019
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«Le point d’application de la force de gravité se situe généralement vers la cinquième vertèbre lombaire, alors que celui de la poussée d’Archimède se situerait plutôt vers la première.»
Numéro 20, hiver 2018-2019
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«Il y a, aux confins de la région du sérieux et du raisonnable, un espace vague, immense, peuplé de fantômes extravagants, de visions récréatives, de folles figures…» (Rodolphe Töpffer)
Numéro 19, été 2018
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«Elle racontait par vague. Elle disait que lorsque le fleuve s’y jetait, il hurlait un à un le nom des cours d’eau qui l’avaient nourri, puis, à bout de souffle, s’évanouissait.»
Numéro 18, hiver 2017-2018
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«Léo, d’émotion, laissa tomber son bouquet et s’aperçut, se baissant, que la bourlingueuse trempait un gros orteil martyr dans une cuvette d’eau douce.»
Numéro 17, été 2017
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«Ici l’eau était douce. Elle se laissait boire dans la main. Le Léman est une espèce de mer moins grande. Par brouillard il peut paraître infini.»
Numéro 16, hiver 2016-2017
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«Une envie qui la presse tout le temps qu’il est devant ses yeux, une envie telle qu’il lui en vient l’eau à la bouche.»
Numéro 15, été 2016
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«Je m’étais promis, un matin de grand air, de te coucher dans le jabot d’un pélican et t’emmener loin des îles de nos jeux.»
Numéro 14, hiver 2015-2016
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«Parfois, lorsque j’entends la rivière en dessous de chez moi, je me retourne en direction du sud et j’imagine la mer...»
Numéro 13, été 2015
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«Adolescent, je trempais deux doigts dans le bénitier dressé à l’entrée de la nef dans l’espoir tout calculé de les tendre à la jeune fille de mon choix...»
Numéro 12, hiver 2014-2015
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«Lire l’eau, c’est déchiffrer ces entrelacs de voies invisibles et ces postes disputés où le poisson se cale pour grossir et tenir son territoire.»
Numéro 11, été 2014
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«On notera avec amusement et regret que nos rivières ne deviennent ces fleuves qui font la fierté de la Suisse qu’au moment où ils l’ont abandonnée…»
Numéro 10, hiver 2013-2014
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«Ils ont vu l’aube primordiale avant l’humanité et verront le crépuscule terminal. À l’évidence, les nuages nous rappellent que nous ne sommes jamais seuls.»
Numéro 9, été 2013
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«On dit libre comme l’air, on ne dit pas libre comme l’eau. Elle suit sa pente, mais dans le sens forcé. Elle est bonne, l’eau, et fidèle à la goutte près.»
Numéro 8, hiver 2012-2013
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«Non, les Bains ne se filment pas. Nous sommes, nous tous, passagers de cette île et visiteurs, ceux que l’objectif des Bains capte un instant.»
Numéro 7, été 2012
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«Deux mouvements de bras en expulsion d’air continue puis une inspiration rapide et puissante dans le troisième. Valse lente. Juste à fleur d’eau.»
dessin Charlotte de Perrot
Numéro 6, automne-hiver 2011-2012
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«Ils crient. Ils hurlent parce que leur corps, leur esprit ne sauraient s’exprimer autrement. Cet instant pourrait être le dernier qu’ils ne s'en rendraient même pas compte.»
Numéro 5, été 2011
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«Il y a un nez qui repère les Pâquis, c’est une odeur de l’eau mêlée à d’autres attractions olfactives... C’est l’enfance qui donne aux cinq sens une prééminence.»
Numéro 4, printemps 2011
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«La splendeur de la nuit étincelante me pénètre, me sort de ma coquille. Au cœur des cieux immobiles, les horizons chavirent, la Terre tourne.»
Numéro 3, automne 2010
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«J’ai toujours aimé l’eau passionnément, et sa vue me jette dans une rêverie délicieuse, quoique souvent sans objet déterminé.» (Jean‐Jacques Rousseau)
Numéro 2, été 2010
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«Ma passion était la mer et ce fut ainsi que je commençai à réfléchir à un ouvrage en mesure de résister à l’assaut des vagues.»
Numéro 1, printemps 2010
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«Nous n’aurions pu être que cela. Une parole dans le vent, l’ébauche d'un geste, l’ombre d’une pensée ou le souvenir d’une fête.»
photographie Francis Traunig
voir communication | Association d’usagers des Bains des Pâquis AUBP
voir édition | Genève-les-Bains