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lundi 21 septembre 2015

Par quoi commence le respect et la violence?

« … dans le rapport « JE / ÇA », nous traitons les autres comme des objets et nous attendons à retirer quelque chose de chaque relation. Dans le rapport « JE / TU », nous allons à la rencontre des autres dans le respect, l’amitié et l’amour. Autrement dit, nous voyons les autres soit comme des objets à utiliser pour atteindre nos propres buts égoïste, soit comme des sujets que nous respectons pour ce qu’ils sont… » A. Pattakos



Sur un plan psychologique et philosophique, la violence est un processus qui conduit à la destruction ou la négation de l’autre. Qu’elle soit intentionnelle ou non, la violence est un processus déshumanisant qui viole la personne dans toutes ses dimensions (physique, morale, psychique). L’autre est perçu comme objet et non plus comme sujet d’une relation. Juan Ballesteros www.ballesteros.ch

mercredi 12 août 2015

Qui es-tu et qui suis-je?

Je suis attiré par ce qui a du sens, de l’importance, de la signifiance et pas seulement poussé par le plaisir et le pouvoir.
J’ai la capacité d’aller au-delà de ce qui me conditionne, je ne suis pas déterminé par l’environnement, mon psychisme, mon co
rps.
J’ai la capacité d’aller au-delà de ce qui me fait souffrir (résilience).
Je suis celui qui fait des choix (libre) et qui répond de mes choix (responsable).
Je suis unique, inestimable et donc ma mission l’est aussi. Cela me rends irremplaçable. Personne ne le fera comme moi.
Je suis en devenir et pas seulement limité à ce que je montre de moi. Je suis un être de potentialité.
Je suis limité dans le temps et donc chaque opportunité est unique.
La rencontre est une relation unique entre deux sujets) qui s’enrichissent et pas un « sujet-objet » duquel je me serts.

Finitude et sens de la vie


Formation Empreintes de Sens


Avoir le sens de la vie?

Avoir le sens de la vie, c’est la capacité d’une personne:
- à capter ce qui a de la valeur dans une situation concrète.
- de s’investir dans une tâche ou dans une relation qui a du sens
pour soi. 
- d’être auteur (et non victime) de sa vie alors même que la souffrance inexorable s’invite dans notre vie.
Cette capacité n’est pas un automatisme mais le fruit d’un choix, l’exercice de ma liberté et de ma responsabilité.

Qu'est-ce qui me motive?

L’être humain est attiré par le sens et les valeurs qu’il découvre dans sa vie. Viktor Frankl considère, contrairement à Freud ou à Adler, que le plaisir et le pouvoir sont comme des résultats possibles mais pas des fins en soi. C’est la cherche d’une raison d’être heureux qui est un but mais pas le bonheur en soi. L’être humain n’est donc pas poussé (déterminé) par de plaisir et le pouvoir mais attirer par le sens qu’il souhaite pour sa vie.

Vous avez dit libre?

Nous ne sommes pas libre de tout car cela n’aurait pas de sens ou même serait liberticide. Nous avons un certain nombre de conditionnements : des instincts, une hérédité, un passé, un environnement qui nous conditionnent. Cependant, nous ne sommes pas déterminés par ceux-ci et nous pouvons prendre distance de ceux-ci et décider d’aller à l’encontre de ces conditionnements. Nous avons la liberté de choisir et devenir auteur de notre vie. 
Lorsque nous prenons conscience du « de quoi » nous sommes libre, nous devons savoir « pour – quoi et pour qui» nous souhaitons l’être. Nous prenons donc distance de ce qui nous conditionne afin de nous engager dans l’accomplissement d’une tâche, dans le soin d’une relation et lorsque c’est inévitable dans le choix de notre attitude face à la souffrance. L’être humain est donc libre de choisir ce qui a du sens et de la valeur dans sa vie. Il est libre pour être respons-able