Les infos du CIDOC
- Détails
Voici les horaires spéciaux du CIDOC durant le temps de l'Ascension :
- Mercredi 8 mai 2024 : fermeture anticipée à 16H00
- Jeudi 9 mai 2024 : fermeture totale du CIDOC (Ascension)
- Vendredi 10 mai 2024 : fermeture totale du CIDOC (Pont de l'Ascension)
Reprise de l'horaire normal le lundi 13 mai.
Pour le temps de Pentecôte :
- Vendredi 17 mai 2024 : fermeture anticipée à 16H00
- Lundi 20 mai 2024 : fermeture totale du CIDOC (Lundi de Pentecôte)
Reprise de l'horaire normal le mardi 21 mai 2024.
Nous vous remercions d'avance de votre compréhension!
Robin Masur
Chef de service du CIDOC
- Détails
Plutôt que de reprendre un discours culpabilisant sur le désintérêt chronique des européens pour le continent africain, signalons la très belle initiative de l'illustrateur Jean-Denis Pendanx qui est lui-même un grand connaisseur de moult pays africains (voir sa fiche de présentation, ici) et qui vient de réaliser, seul, une somptueuse bande dessinée - L’œil du Marabout - avec un dessin et des couleurs très travaillées, très belles, qui rendent justice à l'humanité des personnes qu'il a rencontrées sur ce continent.
Et de quoi parle cette bande dessinée ? Du drame du Soudan du Sud, plongé dans le chaos d'une guerre qui s'enlise et avec son cortège de malheurs dont, tout particulièrement, les camps de réfugiés et les enfants soldats, et cela, vu à hauteur d'enfant. Ils sont en fait deux : une fillette de 6 ans, Nialony, et son grand frère dégingandé Georges. L'auteur traite très intelligemment son sujet et nous raconte une fiction à partir de personnages qu'il a réellement rencontrés. Devant la violence des événements vécus par ces deux enfants, l'auteur trouve des solutions très évocatrices à la fois pour éviter de la montrer trop crûment (on parle bien d'enfants soldats, armés de rudimentaires machettes, qui doivent en exécuter d'autres !) tout en ne l'occultant aucunement.
Le récit se prolonge avec un dossier complémentaire qui contient plusieurs photographies qui ne peuvent que remuer le cœur : on y retrouve Nialony et Georges, et on ne peut que reconnaître, admiratifs, leur soif de vie et leur vitalité en dépit de la terrible adversité qu'ils doivent subir jour après jour. En conclusion, voici ce que dit l'auteur :
je pense souvent à Nialony et à Georges. Ils ont dû bien grandir. Le conflit demeure, le camp aussi, mais un cessez-le-feu perdure depuis cinq ans. J'ai bon espoir qu'ils voient la fin de cette guerre fratricide et vivent un jour dans un pays en paix et définitivement sans miradors.
Cette bande dessinée est donc dès à présent à votre disposition au CIDOC !
Robin Masur, Chef de service du CIDOC