L’homme craie – C.J Tudor
Livre emprunté à Stutzheim-Offenheim. J’ai été attiré par le titre puis par le dessin de la première de couverture : un petit bonhomme bâton ou allumette. Il m’arrive parfois d’en dessiner pour expliquer des notions en classe ou pour le plaisir.
Le roman se déroule sur 2 périodes : 1986 et 2016. Un accident effroyable s’est passé lors d’une fête foraine en 1986. Ed et ses amis (Gav, Mickey, Hoppo et Nicky) étaient de jeunes enfants à cette époque. Pour communiquer entre eux et se donner rendez-vous sans alerter leurs parents, ils utilisaient des bonshommes dessinés à la craie. Le frère de l’un d’entre eux a été retrouvé noyé dans la rivière… D’autres évènements se sont enchaînés d’une manière assez mystérieuse.
Les allers-retours entre 1986 et 2016 sont très prenants et très captivants, il est difficile de poser ce livre car l’envie d’en savoir plus est très présente. Je vous laisse méditer sur ce passage : Ne prends rien pour agent comptant. Remets tout en question. Regarde toujours derrière l’évidence.
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Sœurs – Bernard Minier
Livre emprunté par Sév à Montigny-sur-Armançon lors d’une boucle en Bourgogne. Sév a adoré ce livre mais pendant la lecture, elle m’a dit qu’il y avait des serpents et j’avoue ne pas être très fan de ces bestioles. Je dois avoir un degré de parenté avec Indiana Jones ! J’ai donc commencé cette lecture assez prudemment.
En 1993, deux sœurs – Ambre et Alice – sont retrouvées mortes. Elles sont attachées à des troncs d’arbre et sont habillées en robe de communiante, tout comme dans l’un des livres d’Erik Lang. Martin Servaz, jeune policier, va mener son enquête. Le coupable se suicide en avouant ses crimes dans une lettre trouvée près de son corps.
2018, la femme d’Erik Lang, Amalia, est retrouvée morte dans leur maison. Elle est également habillée d’une robe de communiante et a été mordue par de nombreux serpents (aïe, aïe…) comme dans un roman de son mari. Martin Servaz, devenu capitaine, dirige cette enquête. Le coupable de 1993 était-il le bon ? Pourquoi encore une mise scène avec une robe de communiante ? Pourquoi les romans d’Erik Lang ?
Un thriller palpitant et machiavélique qui vous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
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Elle s’appelait Sarah – Tatiana de Rosnay
Je ne savais pas trop si j’allais accrocher à ce type d’histoire, appréciée par Sév. J’avoue que je suis entré assez facilement dans la lecture, car le livre alterne les chapitres entre la terrible période de juillet 1942 et les années 2000.
Paris, rue de Saintonge, Juillet 1942, la police française sonne à la porte de la famille Starzynski, des juifs. Sarah, la petite fille, ordonne à son petit frère de se mettre dans la cachette secrète qu’elle verrouille et lui promet de venir le rechercher très rapidement. Les policiers embarquent la famille. La terrible rafle du Vel’ d’Hiv’ venait de commencer… Sarah réussit à s’échapper d’un camp de concentration. Elle a pour objectif de retourner à Paris, pour retrouver son petit frère.
Paris, mai 2002, Julia Jarmond, journaliste américaine, doit écrire un article commémoratif pour le soixantième anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv. Elle est mariée à un Français et a une fille, Zoé. La famille supervise les travaux de rénovation d’un appartement de famille, situé rue de Saintonge. Julia va tout mettre en œuvre pour retrouver les traces de Sarah et comprendre le lien entre sa belle-famille et la famille de Sarah.
Difficile de rester indifférent face à une telle « histoire ». Dire que cette rafle a été organisée par l’Etat français, à la demande du Troisième Reich, dans le cadre de sa politique d’extermination des populations juives d’Europe…
Le livre a été adapté au cinéma par Gilles Paquet-Brenner, avec Kristin Scott Thomas dans le rôle de Julia Jarmond et Mélusine Mayance dans celui de Sarah, enfant.
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