bon et puis après, on fait quoi ??
Une liberté comme celle que l’on s’est octroyée pendant quelques semaines a un prix ! Lire la suite
Ralentir, un mois après…
Flotter, amerrir, réajuster…
Lille…quittée il y a 5 mois…ne semble pas avoir beaucoup changée. Le long des canaux qui nous amènent à la métropole, nous sommes excités, nous flottons dans une petite bulle euphorique. Les amis sont présents, un soutien qui n’est pas négligeable, comme une main plus ferme et plus forte qui nous maintient, pauvres cyclos de la route que nous sommes et qui avons perdu nos repères. Lire la suite
fin de parcours…
Le temps semble nous échapper…Hier à peine, nous passions la frontière germano-hollandaise et ce soir la Belgique déjà. La route se dérobe sous nos roues, elle glisse de plus en plus vite dans cette campagne, inspiration extrême de Van Gogh. Nous goûtions hier sa piste étoilée à Nueuen, à quelques mètres de la ville, dans le silence de la nuit, des cristaux verts et bleus redonnent la lumière offerte par le soleil dans un tourbillon féerique.
Sur la route
Come back
Le compte à rebours est lancé. Dans une petite dizaine de jours seulement, nous vidons nos sacoches. Nous rallumerons l’eau courante, nous réenclencherons le processus sédentaire. Alors, jusque là, nous savourons chaque brise, chaque goutte de pluie, chaque crevaison comme un instant de gagné sur la route.
Mittellandkanal ( ou la dure réalité des cyclos)
Jour 1 : départ d’Hannover tous guillerets, il fait doux, nous trouvons la route tout de suite. Ah ce joli canal, les insectes créent une petite mélodie, ce chemin est rupestre, parsemé de petits cailloux. Nous essuyons 2 crevaisons mais c’est un monde sans voiture….j’adore cet endroit !
la nuit le long de ce fleuve artificiel est tranquille, quelques piqûres de taons mais il faut bien les nourrir un peu, ils nous offrent le logis ! Les péniches glissent sur l’eau, tout est zen…
Jour 2 : réveil aux aurores. Il fait chaud, nous sommes collants et le débarbouillage de la veille n’est pas aussi efficace qu’une douche. La famille taons d’hier à prévenu les siens, impossible de déjeuner ici. Ils sont déchaînés ! Nous remballons fissa et commençons à pédaler à jeun. Il faudra 10 km pour en être, un peu, débarrassés et remplir nos estomacs. Les petits cailloux du sentiers se transforment en voie de chemin de fer désaffectée, caillas et nids de poule. Lire la suite